Des violatioins flagrantes des droits humains
Cette manifestation, organisée en collaboration avec l’Alliance des Sahraouis marocains en Europe pour le développement et la solidarité et l’Association des Marocains du Monde, visait à mettre à nu les crimes du polisario qui n’hésite pas à déporter des enfants vers Cuba, la Libye, l’Algérie et les pays de l’ex-Union soviétique, loin de leurs familles encerclées dans les camps, en violation de tous les principes universellement reconnus.
Les participants au sit-in ont attiré l’attention sur l’enrichissement rapide des dirigeants du polisario à travers le détournement des aides humanitaires destinées aux populations des camps et le trafic d’armes en faveur d’organisations terroristes opérant dans la région, ainsi que sur la participation effective du front polisario aux crimes de guerre commis par l’ex-dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Pour le coordinateur général du Mouvement, Ali Jeddou, ce sit-in intervient après celui tenu le 16 mars dernier à la Place des Nations à Genève, en vue de mettre en lumière les conditions déplorables auxquelles sont réduits les séquestrés dans les camps de Tindouf, systématiquement affamés et réprimés, et de défendre haut et fort leurs droits à la libre expression et circulation et au retour dans leur mère patrie.
Dans une déclaration à la MAP, M. Jeddou a indiqué que la situation tragique de ces populations sera illustrée par une geôle en bois baptisée «Tindouf, le Goulag de l’Afrique du Nord, une prison à ciel ouvert», ajoutant qu’une lettre sera remise au CNDH dans laquelle les manifestants demandent le soutien des organisations des droits de l’Homme pour pouvoir dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles sont maintenus les séquestrés des camps de Tindouf.
Le 16 mars dernier, le Mouvement international pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc avait adressé un message au Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, pour attirer son attention et celle de l’ensemble de la communauté internationale sur la situation de ces populations et les inviter à intervenir d’urgence pour mettre fin à leur calvaire.