Le ville de Marrakech ne cesse de séduire les organisateurs d'événements internationaux. Cette fois, c'est de la 21e Assemblée générale du Conseil international des aéroports (ACI) Monde qu'il s'agit. Après la défection de l'Égypte il y a sept mois, la ville marocaine a en effet été choisie pour abriter, du 31 octobre au 2 novembre 2011, ce congrès qui a rassemblé près de 500 représentants VIP de cinq régions du monde (Amérique du Nord, Europe, Asie Pacifique, Amérique Latine et Afrique).
L'objet était de débattre de sujets répondant aux préoccupations de l'industrie aéroportuaire (sécurité, sûreté, qualité des services, formation…) dans un contexte où elle sort à peine d'un cycle morose, dans de nombreuses régions, et tend à s'engager dans un cycle d'expansion.
«Ce congrès revêt une grande importance, car il permet aux participants des quatre coins du monde de partager les expériences, surtout ceux de l'Afrique, dont la plupart des aéroports sont en développement. Les opérateurs africains peuvent ainsi bénéficier des expériences de ceux de l'Amérique du Nord, de l'Asie ou de l'Europe», a indiqué James Cherry, PDG de l'aéroports de Montréal et ex-président d'ACI Monde.
Aujourd'hui, l'Afrique avec la croissance de son trafic (9,5 % en 2010) est la plus appelée à s'adapter à l'évolution de l'environnement international pour pouvoir adopter la culture de sécurité aéroportuaire. «Dans la région ACI Afrique, nous cherchons un système de transport aérien sûr. Nous avons avec nous 56 membres répartis sur 46 pays et 7 business parners associés. En raison de la privatisation d'un certain nombre d'aéroports dans la région et l'introduction de nouveaux opérateurs aéroportuaires, il est primordial d'adhérer à ACI Afrique à partir de 2012», a insisté Pascal Komla, président de l'aéroport de Lomé-Tokoin et président de ACI Afrique.
L'ONDA (Office national des aéroports) n'a pour sa part rien à envier aux autres grands acteurs aéroportuaires dans les autres régions du monde. Il faut dire que le Maroc a développé considérablement la capacité de ses aéroports et de son espace aérien en mettant en œuvre un programme d'investissement dont le montant pour la période 2004-2012 dépasse les 14 MMDH. La capacité globale est, ainsi, passée d'une vingtaine de millions de passagers en 2003 à 32 millions en 2010 et 36 millions en 2012.
«Sûreté, sécurité, croissance, pérennité, diversification, qualité de service, capital humain, performance, sont bien les sujets qui constituent l'ossature de nos stratégies de développement, et cette grande similitude nous incite encore à partager, à échanger, à dialoguer, à nous ouvrir toujours plus les uns sur les autres», a laissé entendre Dalil Guendouz, directeur général de l'ONDA.
C'est dans ce sillage, que ce dernier a signé, hier, en marge de l'assemblée, une convention ouverte portant sur la formation avec son homologue coréen Incheon Airport, plateforme classée première mondiale, pendant six années successives, en termes de qualité de services. La convention fut signée en présence du président de l'organisme coréen, C.W. Lee.
«Au début, cette coopération sera axée sur ce volet structurant pour les deux partenaires qui disposent d'académies de formation des ressources humaines. Il s'agira d'échanger les expériences dans tous les segments liés à la gestion aéroportuaire», a précisé Dalil Guendouz.
Pour sa part, C.W. Lee a indiqué que la qualité de la prestation dépendait essentiellement de la formation dans le domaine de l'aviation. «On a un intérêt commun à venir travailler sur le continent africain. On peut étendre cette prestation de formation à d'autres pays africains», a-t-il ajouté.
Le Maroc n'est pas en reste. Il est prêt à partager son expertise avec les pays africains, surtout avec «la mutation du hub de Casablanca vers un dimension internationale avec un taux de croissance de 40%, qui lui a permis de devenir le 3e pour les flux de trafic entre l'Afrique et l'Europe, après Londres et Paris, alors qu'il était quasiment inexistant en 2004», a noté Abdenbi Manar, directeur de l'aviation civile au Maroc.
ACI Monde a le statut d'observateur au sein de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) ainsi qu'un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies et travaille en étroite collaboration avec l'IATA (Association internationale des transporteurs aériens).
L'objet était de débattre de sujets répondant aux préoccupations de l'industrie aéroportuaire (sécurité, sûreté, qualité des services, formation…) dans un contexte où elle sort à peine d'un cycle morose, dans de nombreuses régions, et tend à s'engager dans un cycle d'expansion.
«Ce congrès revêt une grande importance, car il permet aux participants des quatre coins du monde de partager les expériences, surtout ceux de l'Afrique, dont la plupart des aéroports sont en développement. Les opérateurs africains peuvent ainsi bénéficier des expériences de ceux de l'Amérique du Nord, de l'Asie ou de l'Europe», a indiqué James Cherry, PDG de l'aéroports de Montréal et ex-président d'ACI Monde.
Aujourd'hui, l'Afrique avec la croissance de son trafic (9,5 % en 2010) est la plus appelée à s'adapter à l'évolution de l'environnement international pour pouvoir adopter la culture de sécurité aéroportuaire. «Dans la région ACI Afrique, nous cherchons un système de transport aérien sûr. Nous avons avec nous 56 membres répartis sur 46 pays et 7 business parners associés. En raison de la privatisation d'un certain nombre d'aéroports dans la région et l'introduction de nouveaux opérateurs aéroportuaires, il est primordial d'adhérer à ACI Afrique à partir de 2012», a insisté Pascal Komla, président de l'aéroport de Lomé-Tokoin et président de ACI Afrique.
L'ONDA (Office national des aéroports) n'a pour sa part rien à envier aux autres grands acteurs aéroportuaires dans les autres régions du monde. Il faut dire que le Maroc a développé considérablement la capacité de ses aéroports et de son espace aérien en mettant en œuvre un programme d'investissement dont le montant pour la période 2004-2012 dépasse les 14 MMDH. La capacité globale est, ainsi, passée d'une vingtaine de millions de passagers en 2003 à 32 millions en 2010 et 36 millions en 2012.
«Sûreté, sécurité, croissance, pérennité, diversification, qualité de service, capital humain, performance, sont bien les sujets qui constituent l'ossature de nos stratégies de développement, et cette grande similitude nous incite encore à partager, à échanger, à dialoguer, à nous ouvrir toujours plus les uns sur les autres», a laissé entendre Dalil Guendouz, directeur général de l'ONDA.
C'est dans ce sillage, que ce dernier a signé, hier, en marge de l'assemblée, une convention ouverte portant sur la formation avec son homologue coréen Incheon Airport, plateforme classée première mondiale, pendant six années successives, en termes de qualité de services. La convention fut signée en présence du président de l'organisme coréen, C.W. Lee.
«Au début, cette coopération sera axée sur ce volet structurant pour les deux partenaires qui disposent d'académies de formation des ressources humaines. Il s'agira d'échanger les expériences dans tous les segments liés à la gestion aéroportuaire», a précisé Dalil Guendouz.
Pour sa part, C.W. Lee a indiqué que la qualité de la prestation dépendait essentiellement de la formation dans le domaine de l'aviation. «On a un intérêt commun à venir travailler sur le continent africain. On peut étendre cette prestation de formation à d'autres pays africains», a-t-il ajouté.
Le Maroc n'est pas en reste. Il est prêt à partager son expertise avec les pays africains, surtout avec «la mutation du hub de Casablanca vers un dimension internationale avec un taux de croissance de 40%, qui lui a permis de devenir le 3e pour les flux de trafic entre l'Afrique et l'Europe, après Londres et Paris, alors qu'il était quasiment inexistant en 2004», a noté Abdenbi Manar, directeur de l'aviation civile au Maroc.
Carte de visite
ACI Monde (Conseil international des aéroports) est l'association mondiale des aéroports. C'est une organisation à but non lucratif dont le principal objectif est la préservation des intérêts des aéroports et le développement de la performance dans la gestion aéroportuaire. Parmi les axes qui structurent l'action de ACI Monde figurent le renforcement de la coopération entre les aéroports et les instances internationales de l'aviation civile ainsi que la mise en place de programmes de formation, liés à l'exploitation, la sûreté et la sécurité aéroportuaires.ACI Monde a le statut d'observateur au sein de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) ainsi qu'un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies et travaille en étroite collaboration avec l'IATA (Association internationale des transporteurs aériens).