Cette rencontre avait pour objectif de faire le bilan du programme «E-Alpha», 6 années après son lancement. Ce programme s'inscrit dans la continuité du projet lancé par le Rotary Club Casa-Anfa en 1998, baptisé à l'époque «Alpha
1000» et qui visait principalement la lutte contre l'analphabétisme. «E-Alpha» consiste en un programme révolutionnaire d'alphabétisation moyennant les nouvelles technologies de l'information (TIC).
«En 6 ans, plus de 5 000 femmes ont bénéficié du programme «Alpha 1000». Fidèles à note engagement, nous avons décidé de poursuivre l'action en innovant. Ainsi est née l'idée de recourir à une méthode d'apprentissage utilisant les nouvelles technologies. Une Convention baptisée projet “E-Alpha” a été ainsi signée entre notre Club et un sponsor le 20 mai 2005. Nous avons cherché à cibler principalement les 15-30 ans, comme le stipulent les recommandations de la Banque mondiale», souligne Malika Naciri, présidente de la Commission intérêt public du Rotary Casa-Anfa. À retenir qu'à ce jour, le programme «E-Alpha» a profité à 200 jeunes filles.
Anticipant les besoins et capitalisant sur les opportunités offertes par les TIC, «E-Alpha» se voulait, dans la philosophie de ses instigateurs, le moyen optimal à même de pallier le manque flagrant en termes d'alphabétisation, notamment dans le monde rural. Face aux chiffres officiels et à un constat pour le moins alarmant, «E-Alpha» s'avérait être le moyen approprié susceptible de réduire la distance qui sépare les deux catégories de la population : ceux qui ont été à l'école et ceux qui ne l'ont jamais été. De plus, l'initiation au savoir, moyennant les TIC dans une communauté essentiellement analphabète, revient à faire d'une pierre deux coups.
En effet, l'idée courante selon laquelle il faut atteindre un seuil minimal dans la pyramide de la connaissance, avant de se familiariser avec l'outil informatique, n'est pas tout à fait vraie. Et pour cause, le concept «E-Alpha» a la latitude de permettre une double initiation : la première introduisant l'individu dans le monde du savoir, du déchiffrement, de l'identification des caractères, de la mémorisation et de l'apprentissage, tandis que la seconde le plonge directement dans le seul univers qui prévaut aujourd'hui, celui de l'interactivité virtuelle et du maniement de l'outil informatique devenu incontournable.
«Notre deuxième objectif est d'alphabétiser et d'initier à l'usage du computer des jeunes afin de leur faciliter l'accès à l'emploi. Le 15 mai 2006, un premier groupe de 25 jeunes filles a commencé l'apprentissage.
En moins de 5 mois et à raison de 6 heures par semaine, elles ont toutes appris à lire, à écrire, à compter, à utiliser un clavier en langue arabe et même à nous adresser des lettres de remerciements ! À ce jour, 4 groupes de 20 personnes chacun sont en phase d'apprentissage», conclut Malika Naciri.
Initiant une nouvelle ère, ce choix porté sur les nouvelles technologies préside au concept même de la création d'établissements dans tout le pays, faisant de la dotation en moyens technologiques et leur mise à disposition des «élèves» un atout pouvant réduire aussi bien le fléau de l'analphabétisme que la fracture numérique.
1000» et qui visait principalement la lutte contre l'analphabétisme. «E-Alpha» consiste en un programme révolutionnaire d'alphabétisation moyennant les nouvelles technologies de l'information (TIC).
«En 6 ans, plus de 5 000 femmes ont bénéficié du programme «Alpha 1000». Fidèles à note engagement, nous avons décidé de poursuivre l'action en innovant. Ainsi est née l'idée de recourir à une méthode d'apprentissage utilisant les nouvelles technologies. Une Convention baptisée projet “E-Alpha” a été ainsi signée entre notre Club et un sponsor le 20 mai 2005. Nous avons cherché à cibler principalement les 15-30 ans, comme le stipulent les recommandations de la Banque mondiale», souligne Malika Naciri, présidente de la Commission intérêt public du Rotary Casa-Anfa. À retenir qu'à ce jour, le programme «E-Alpha» a profité à 200 jeunes filles.
Anticipant les besoins et capitalisant sur les opportunités offertes par les TIC, «E-Alpha» se voulait, dans la philosophie de ses instigateurs, le moyen optimal à même de pallier le manque flagrant en termes d'alphabétisation, notamment dans le monde rural. Face aux chiffres officiels et à un constat pour le moins alarmant, «E-Alpha» s'avérait être le moyen approprié susceptible de réduire la distance qui sépare les deux catégories de la population : ceux qui ont été à l'école et ceux qui ne l'ont jamais été. De plus, l'initiation au savoir, moyennant les TIC dans une communauté essentiellement analphabète, revient à faire d'une pierre deux coups.
En effet, l'idée courante selon laquelle il faut atteindre un seuil minimal dans la pyramide de la connaissance, avant de se familiariser avec l'outil informatique, n'est pas tout à fait vraie. Et pour cause, le concept «E-Alpha» a la latitude de permettre une double initiation : la première introduisant l'individu dans le monde du savoir, du déchiffrement, de l'identification des caractères, de la mémorisation et de l'apprentissage, tandis que la seconde le plonge directement dans le seul univers qui prévaut aujourd'hui, celui de l'interactivité virtuelle et du maniement de l'outil informatique devenu incontournable.
«Notre deuxième objectif est d'alphabétiser et d'initier à l'usage du computer des jeunes afin de leur faciliter l'accès à l'emploi. Le 15 mai 2006, un premier groupe de 25 jeunes filles a commencé l'apprentissage.
En moins de 5 mois et à raison de 6 heures par semaine, elles ont toutes appris à lire, à écrire, à compter, à utiliser un clavier en langue arabe et même à nous adresser des lettres de remerciements ! À ce jour, 4 groupes de 20 personnes chacun sont en phase d'apprentissage», conclut Malika Naciri.
Initiant une nouvelle ère, ce choix porté sur les nouvelles technologies préside au concept même de la création d'établissements dans tout le pays, faisant de la dotation en moyens technologiques et leur mise à disposition des «élèves» un atout pouvant réduire aussi bien le fléau de l'analphabétisme que la fracture numérique.