Ces dépenses pour l'exercice qui courra d'octobre 2011 à septembre 2012 sont de 2% inférieures à celles de l'exercice actuel, qui doivent être de 3.819 milliards de dollars selon les dernières prévisions, ont indiqué des responsables de l'administration.
Le déficit serait ramené à 1.101 milliards de dollars, soit 7,0% du Produit intérieur brut américain, contre un record de 1.645 milliards (10,9% du PIB) prévu désormais sur l'exercice 2011, ont précisé ces responsables ayant requis l'anonymat.
Avec le retour de la croissance, l'exécutif table en effet sur une augmentation de 21% des recettes fiscales en 2012, à 2.627 milliards de dollars.
Le budget de Obama prévoit notamment d'abandonner les réductions d'impôts pour les ménages les plus fortunés, décidées par son prédécesseur George W. Bush et reconduites récemment en geste de conciliation avec l'opposition républicaine victorieuse aux élections législatives.
Il prévoit aussi d'éliminer 12 exemptions d'impôts qui profitaient aux producteurs de pétrole, de gaz et de charbon, comptant lever ainsi 46 milliards de dollars sur dix ans.
L'administration veut également couper dans les dépenses, à hauteur de 1.100 milliards d'économies en 10 ans, a indiqué dimanche le directeur du Budget de la Maison-Blanche, Jacob Lew.
«Le défi auquel nous faisons face, c'est de vivre selon nos moyens tout en investissant pour l'avenir», a ajouté Lew sur ‘CNN'.
Pour cela, l'administration prévoit de réduire de 78 milliards de dollars les dépenses du Pentagone au cours des cinq prochaines années, de tailler dans l'aide aux frais de chauffage des plus démunis et de geler les salaires des fonctionnaires en 2012.
D'autres coupes seront effectuées dans les aides au logement et le financement des prêts étudiants.
En revanche, les aides aux chômeurs seront maintenues alors que l'emploi reste le point faible de l'économie américaine, avec un taux de chômage à 9%.
Le budget prévoit également des investissements de 18 milliards de dollars dans l'accès à l'internet et de 8 milliards dans le développement de trains à grande vitesse.
Le déficit budgétaire de l'Etat fédéral campe au sommet depuis plus de deux ans. Après avoir atteint un record à plus de 1.400 milliards de dollars pour l'exercice 2009 (10,0% du PIB), il est retombé un peu au-dessous de 1.300 milliards (8,9% du PIB) en 2010.
Le budget présenté lundi montre que l'administration a décidé de le réduire très progressivement: ce n'est qu'en 2021 qu'elle le prévoit à 774 milliards, soit 3,1% du PIB.
A 1.645 milliards, le chiffre du déficit pour l'exercice 2011 évoqué dans le budget de Obama est nettement supérieur aux dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), qui l'évaluait le mois dernier encore à 1.480 milliards (9,8% du PIB).
La loi de programmation du budget en cours, qui s'achèvera fin septembre, n'a toujours pas été votée, faute d'accord au Congrès.
Le déficit serait ramené à 1.101 milliards de dollars, soit 7,0% du Produit intérieur brut américain, contre un record de 1.645 milliards (10,9% du PIB) prévu désormais sur l'exercice 2011, ont précisé ces responsables ayant requis l'anonymat.
Avec le retour de la croissance, l'exécutif table en effet sur une augmentation de 21% des recettes fiscales en 2012, à 2.627 milliards de dollars.
Le budget de Obama prévoit notamment d'abandonner les réductions d'impôts pour les ménages les plus fortunés, décidées par son prédécesseur George W. Bush et reconduites récemment en geste de conciliation avec l'opposition républicaine victorieuse aux élections législatives.
Il prévoit aussi d'éliminer 12 exemptions d'impôts qui profitaient aux producteurs de pétrole, de gaz et de charbon, comptant lever ainsi 46 milliards de dollars sur dix ans.
L'administration veut également couper dans les dépenses, à hauteur de 1.100 milliards d'économies en 10 ans, a indiqué dimanche le directeur du Budget de la Maison-Blanche, Jacob Lew.
«Le défi auquel nous faisons face, c'est de vivre selon nos moyens tout en investissant pour l'avenir», a ajouté Lew sur ‘CNN'.
Pour cela, l'administration prévoit de réduire de 78 milliards de dollars les dépenses du Pentagone au cours des cinq prochaines années, de tailler dans l'aide aux frais de chauffage des plus démunis et de geler les salaires des fonctionnaires en 2012.
D'autres coupes seront effectuées dans les aides au logement et le financement des prêts étudiants.
En revanche, les aides aux chômeurs seront maintenues alors que l'emploi reste le point faible de l'économie américaine, avec un taux de chômage à 9%.
Le budget prévoit également des investissements de 18 milliards de dollars dans l'accès à l'internet et de 8 milliards dans le développement de trains à grande vitesse.
Le déficit budgétaire de l'Etat fédéral campe au sommet depuis plus de deux ans. Après avoir atteint un record à plus de 1.400 milliards de dollars pour l'exercice 2009 (10,0% du PIB), il est retombé un peu au-dessous de 1.300 milliards (8,9% du PIB) en 2010.
Le budget présenté lundi montre que l'administration a décidé de le réduire très progressivement: ce n'est qu'en 2021 qu'elle le prévoit à 774 milliards, soit 3,1% du PIB.
A 1.645 milliards, le chiffre du déficit pour l'exercice 2011 évoqué dans le budget de Obama est nettement supérieur aux dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), qui l'évaluait le mois dernier encore à 1.480 milliards (9,8% du PIB).
La loi de programmation du budget en cours, qui s'achèvera fin septembre, n'a toujours pas été votée, faute d'accord au Congrès.