Le Maroc est un pays incontournable en Afrique et son retour au sein de l'Union africaine renforcera indubitablement l'unité des pays africains et fera face à la balkanisation dont a toujours souffert le continent, ont affirmé plusieurs chefs d'Etats et de diplomatie lors de leurs entretiens à Addis-Abeba avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani, qui a effectué dimanche et lundi une visite de travail en Ethiopie.
«L'Union africaine ne peut pas se passer d'un pays aussi important que le Maroc», a affirmé le Président tunisien, Moncef Marzouki lors d'un discours à l'ouverture du 18e Sommet des chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union africaine (29 et 30 janvier).
Il a, à ce propos, appelé les pays africains à corriger cette «anomalie majeure», notant que le Royaume se doit de retrouver sa place de choix au sein de cette organisation qu'il avait quittée en 1984, en protestation contre l'admission en son sein d'une entité fantoche.
«Nous savons parfaitement les raisons pour lesquelles une injustice historique a poussé le Maroc en dehors de l'Union africaine. Mais en même temps, nous continuerons à nous battre pour que le Royaume reprenne sa place au sein de l'Union», avait déclaré le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio.
Et d'ajouter qu'on ne peut réellement concevoir une Union africaine sans le Maroc, un fervent défenseur des nobles causes de l'Afrique et un acteur majeur de la promotion de la coopération Sud-Sud à laquelle a, toujours, appelé S.M.le Roi Mohammed VI.
Une conviction partagée par la plupart des chefs d'Etats et de gouvernement, réunis en Sommet à Addis-Abeba, dont le Président burkinabé, Blaise Compaoré qui a déclaré que «le Burkina Faso estime nécessaire le retour du Maroc au sein de l'Union africaine et se propose de jouer un rôle à ce sujet».
Le Maroc, acteur majeur de la coopération Sud-Sud
Néanmoins, il faut souligner que le retrait du Maroc de l'Organisation de l'Unité africaine (Oua), dont il était l'un des principaux fondateurs en 1963 à Addis-Abeba, n'a pas empêché le Royaume de rester actif sur le plan continental. Pour preuve: Son ferme soutien au Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) qui n'est plus à démontrer et qui vise à asseoir des bases solides pour une coopération Sud-Sud plus dynamique et plus efficiente, en mettant à profit son savoir-faire, son expérience et son expertise dans plusieurs domaines.
En témoigne aussi les nombreux projets de développement initiés par le Royaume dans plusieurs pays africains amis, et ce dans tous les domaines, ainsi que la formation annuellement de plus de 7.000 étudiants, pour la plupart originaires d'Afrique subsaharienne.
L'engagement du Maroc en Afrique a été aussi reconnu par les pays africains qui avaient, dans leur écrasante majorité, soutenu la candidature du Royaume au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'Onu, ainsi que par les dirigeants de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) qui avaient décidé la semaine dernière à Addis-Abeba que la prochaine réunion extraordinaire du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de la communauté soit tenue au Maroc avant juin prochain.
Feu le Roi Hassan II n'avait-il pas d'ailleurs déclaré que le Maroc est un arbre géant dont les racines sont ancrées en Afrique, mais dont les branches s'étendent en Europe ?.
«L'Union africaine ne peut pas se passer d'un pays aussi important que le Maroc», a affirmé le Président tunisien, Moncef Marzouki lors d'un discours à l'ouverture du 18e Sommet des chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union africaine (29 et 30 janvier).
Il a, à ce propos, appelé les pays africains à corriger cette «anomalie majeure», notant que le Royaume se doit de retrouver sa place de choix au sein de cette organisation qu'il avait quittée en 1984, en protestation contre l'admission en son sein d'une entité fantoche.
«Nous savons parfaitement les raisons pour lesquelles une injustice historique a poussé le Maroc en dehors de l'Union africaine. Mais en même temps, nous continuerons à nous battre pour que le Royaume reprenne sa place au sein de l'Union», avait déclaré le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio.
Et d'ajouter qu'on ne peut réellement concevoir une Union africaine sans le Maroc, un fervent défenseur des nobles causes de l'Afrique et un acteur majeur de la promotion de la coopération Sud-Sud à laquelle a, toujours, appelé S.M.le Roi Mohammed VI.
Une conviction partagée par la plupart des chefs d'Etats et de gouvernement, réunis en Sommet à Addis-Abeba, dont le Président burkinabé, Blaise Compaoré qui a déclaré que «le Burkina Faso estime nécessaire le retour du Maroc au sein de l'Union africaine et se propose de jouer un rôle à ce sujet».
Le Maroc, acteur majeur de la coopération Sud-Sud
Néanmoins, il faut souligner que le retrait du Maroc de l'Organisation de l'Unité africaine (Oua), dont il était l'un des principaux fondateurs en 1963 à Addis-Abeba, n'a pas empêché le Royaume de rester actif sur le plan continental. Pour preuve: Son ferme soutien au Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) qui n'est plus à démontrer et qui vise à asseoir des bases solides pour une coopération Sud-Sud plus dynamique et plus efficiente, en mettant à profit son savoir-faire, son expérience et son expertise dans plusieurs domaines.
En témoigne aussi les nombreux projets de développement initiés par le Royaume dans plusieurs pays africains amis, et ce dans tous les domaines, ainsi que la formation annuellement de plus de 7.000 étudiants, pour la plupart originaires d'Afrique subsaharienne.
L'engagement du Maroc en Afrique a été aussi reconnu par les pays africains qui avaient, dans leur écrasante majorité, soutenu la candidature du Royaume au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'Onu, ainsi que par les dirigeants de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) qui avaient décidé la semaine dernière à Addis-Abeba que la prochaine réunion extraordinaire du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de la communauté soit tenue au Maroc avant juin prochain.
Feu le Roi Hassan II n'avait-il pas d'ailleurs déclaré que le Maroc est un arbre géant dont les racines sont ancrées en Afrique, mais dont les branches s'étendent en Europe ?.