Le Maroc fait de la croissance des investissements étrangers l'une de ses priorités, d'où la promotion de son offre électronique auprès des investisseurs européens surtout français. En effet, Ahmed Réda Chami a présenté hier à Paris, lors du Carrefour des industries électroniques et numériques, qui se tient du 24 au 26 mai et qui accueille cette année le Royaume comme étant pays à l'honneur, la stratégie nationale adoptée pour ce secteur faisant partie des métiers mondiaux du Royaume. Cette participation est une étape importante pour faire valoir le potentiel de développement de cette industrie au Maroc vu les atouts de l'offre actuelle, sachant que le CIEN, véritable lieu de rencontre et d'échange privilégié des acteurs de l'électronique et du numérique en France, rassemble cette année plus de 200 exposants et s'attend à accueillir 5000 visiteurs professionnels. Partant du fait que la France reste le premier client de notre pays, le ministre, en présence des responsables de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) ainsi que les conseillers économiques de l'ambassade du Maroc en France, a rencontré les patrons de six entreprises de l'Hexagone dont quelques-unes qui sont déjà installées au Royaume et qui veulent développer davantage leurs activités.
Notons que malgré le fait que le secteur électronique bénéficie essentiellement de la proximité immédiate de l'Europe, il n'a pas pu se développer à l'instar des autres métiers mondiaux, car il a fortement été impacté par la crise économique. «Nous n'avons pas été assez proactifs pour aller chercher les PME vu que le réseau constituant cette industrie est formé essentiellement de petites entreprises et qu'il leur fallait beaucoup de courage pour décider d'investir ailleurs», a estimé le ministre. Pour rectifier le tir, l'AMDI a signé hier mardi, en marge du CIEN, une convention de partenariat avec la Fédération française de l'électronique (FIEC) afin de promouvoir l'échange d'information et le développement des échanges (missions économiques, etc.). Cet accord, d'une durée de deux ans, renouvelable chaque année, permettra au Maroc de toucher un large éventail de PME françaises grâce à la FIEC.
Devant un parterre d'investisseurs français, allemands et autres, le ministre a profité de cette occasion pour donner plus de détails sur le nouveau positionnement du Maroc dans ce secteur qui, en plus de l'électronique embarquée pour automobile et aéronautique et de l'électronique industrielle, vise à attirer plus d'investisseurs dans l'assemblage ou la production de composants électroniques dédiés à l'électroménager et à la médecine. D'ailleurs, lors de cette édition, un spécialiste de l'électronique médicale, implanté à Berrechid, est présent pour faire valoir son savoir-faire.Par ailleurs, Ahmed Réda Chami, après avoir mis en avant les fondamentaux macro-économiques solides du Royaume, il a présenté les trois composantes de l'offre électronique Maroc visant à en faire un hub pour les entreprises électroniques à destination de l'Europe et du reste du monde. Le ministre a insisté sur le fait qu'il parle de «colocalisation» et de partenariat win-win. Il a également précisé que le secteur électronique a un potentiel de croissance important évalué à 228 millions d'euros de PIB additionnels à l'horizon 2015.
Pour l'année 2010, le chiffre d'affaires à l'export a atteint 450 millions de dollars (soit plus de 4 milliards de DH).
Notons, aussi, qu'à travers leur participation au salon, les douze exposants marocains visent à nouer des partenariats avec de nouveaux donneurs d'ordre français et européens également.
«Nous accompagnons le développement de ce secteur pour mettre en exergue le savoir-faire du Maroc en tant que plateforme de production et d'exportation notamment vers l'Europe», a affirmé Larbi Bourabaa, secrétaire général de Maroc Export, qui accompagne les exposants marocains spécialisés dans la fabrication des composants électroniques, l'assemblage et la conception des systèmes ainsi que la production des cartes électroniques.
Les professionnels marocains ont, donc, trois jours pour conclure des affaires.
Des rencontres BtoB sont prévues aujourd'hui mercredi.
Notons que malgré le fait que le secteur électronique bénéficie essentiellement de la proximité immédiate de l'Europe, il n'a pas pu se développer à l'instar des autres métiers mondiaux, car il a fortement été impacté par la crise économique. «Nous n'avons pas été assez proactifs pour aller chercher les PME vu que le réseau constituant cette industrie est formé essentiellement de petites entreprises et qu'il leur fallait beaucoup de courage pour décider d'investir ailleurs», a estimé le ministre. Pour rectifier le tir, l'AMDI a signé hier mardi, en marge du CIEN, une convention de partenariat avec la Fédération française de l'électronique (FIEC) afin de promouvoir l'échange d'information et le développement des échanges (missions économiques, etc.). Cet accord, d'une durée de deux ans, renouvelable chaque année, permettra au Maroc de toucher un large éventail de PME françaises grâce à la FIEC.
Devant un parterre d'investisseurs français, allemands et autres, le ministre a profité de cette occasion pour donner plus de détails sur le nouveau positionnement du Maroc dans ce secteur qui, en plus de l'électronique embarquée pour automobile et aéronautique et de l'électronique industrielle, vise à attirer plus d'investisseurs dans l'assemblage ou la production de composants électroniques dédiés à l'électroménager et à la médecine. D'ailleurs, lors de cette édition, un spécialiste de l'électronique médicale, implanté à Berrechid, est présent pour faire valoir son savoir-faire.Par ailleurs, Ahmed Réda Chami, après avoir mis en avant les fondamentaux macro-économiques solides du Royaume, il a présenté les trois composantes de l'offre électronique Maroc visant à en faire un hub pour les entreprises électroniques à destination de l'Europe et du reste du monde. Le ministre a insisté sur le fait qu'il parle de «colocalisation» et de partenariat win-win. Il a également précisé que le secteur électronique a un potentiel de croissance important évalué à 228 millions d'euros de PIB additionnels à l'horizon 2015.
Pour l'année 2010, le chiffre d'affaires à l'export a atteint 450 millions de dollars (soit plus de 4 milliards de DH).
Notons, aussi, qu'à travers leur participation au salon, les douze exposants marocains visent à nouer des partenariats avec de nouveaux donneurs d'ordre français et européens également.
«Nous accompagnons le développement de ce secteur pour mettre en exergue le savoir-faire du Maroc en tant que plateforme de production et d'exportation notamment vers l'Europe», a affirmé Larbi Bourabaa, secrétaire général de Maroc Export, qui accompagne les exposants marocains spécialisés dans la fabrication des composants électroniques, l'assemblage et la conception des systèmes ainsi que la production des cartes électroniques.
Les professionnels marocains ont, donc, trois jours pour conclure des affaires.
Des rencontres BtoB sont prévues aujourd'hui mercredi.