Une aventure humaine à dimension internationale

Le dépassement de soi et le partage des sensations, tels seront les objectifs des marathoniens qui viendront dans le Sud marocain pour participer à la 28e édition du Marathon des sables, une compétition d’endurance de plus de 250 km, en 6 étapes entre les provinces d’Errachidia et Tinghrir, en allure libre et en autosuffisance. Plus d’un millier de coureurs (professionnels et amateurs), venant du monde entier, auront le privilège de s’affronter avec comme fond d’écran le cadre majestueux des dunes de Merzouga. Pendant 6 jours, on suivra avec une attention particulière des passionnés de la course, amoureux du désert marocain, qui se donnent rendez-vous chaque année pour se surpasser et contribuer au développement de ces régions reculées. On sait que depuis 2010, un partenariat est engagé entre le Marathon des sables et Sultan. Depuis ce mariage, cette compétition porte désormais le nom de Sultan Marathon des sables.

Des bonheurs simples
Témoignage d’un coureur belge de 50 ans, Nicolas Esterhazy, qui a déjà participé à cette course : «Sur le Sultan Marathon des sables, on se coupe du monde, on apprend à redécouvrir et à apprécier des bonheurs simples. Ce que l’on ressent est difficile à exprimer avec des mots ou des images. Et puis il y a cette solidarité entre coureurs. Tu cours et tu tombes sur un Colombien, un Portugais ou un Chinois. Tu ne les connais pas, mais tu partages avec eux. Ces rencontres, ça vaut tout l’or du monde.» «Cette course c’est un peu comme les Nations unies, ajoute Kirk Mc Call, coureur débarqué de Floride. Les coureurs viennent du monde entier et partagent les mêmes émotions, s’aident les uns les autres. Toutes les frontières sont effacées. Les hommes politiques de notre monde devraient s’inspirer du Marathon des sables.»
Une conférence de presse aura lieu le 12 mars 2013 à Casablanca. Les organisateurs vont lever le voile sur cette 28e édition qui s’annonce tout aussi passionnante que les autres.