Le RNI resserre ses rangs. Le parti de la Colombe, qui a décidé de reporter la tenue de son congrès extraordinaire prévu en juin, est mobilisé pour réussir les prochaines élections législatives. Le président Salah Eddine Mezouar tient à balayer d'un revers de la main toutes les informations faisant état d'un quelconque malaise interne. Durant le point de presse que le RNI a organisé, lundi dernier, le chef de file n'a pas manqué, à plusieurs reprises, de préciser que le parti se portait on ne peut plus bien et qu'il ne s'agissait que de simples rumeurs qui « visaient à déstabiliser le parti et noircir son image».
M. Mezouar crie au complot sans pour autant citer explicitement aucun nom. Il signale qu'il s'agit d'un «plan structuré depuis le début de l'année et l'annonce de la tenue du congrès de la part de ceux qui craignent le changement et qui n'ont pas l'audace de proposer des alternatives».
À l'heure actuelle, l'idée est de véhiculer une image positive sur le parti qui «n'opte pas pour la politique de marginalisation mais plutôt pour le renforcement de ses structures et l'utilisation des mécanismes modernes pour l'encadrement des citoyens, car les méthodes classiques s'avèrent dépassées.»
Le souci des élections passe désormais au devant de la scène chez les bleus. En effet, l'heure est à la mobilisation au fur et à mesure que le rendez-vous des élections approche.
Pour M. Mezouar, qui pointe du doigt la scène politique, il est impératif d'analyser le parcours du parti et d'ouvrir des discussions transparentes pour pouvoir réussir la prochaine étape et être à la hauteur des aspirations des électeurs : «l'échiquier politique n'est pas encore orienté vers les changements que le pays est en train de vivre, alors que l'heure est à la réforme». Une réforme qui nécessite des partis forts capables de s'adapter à l'air du temps, en affrontant la nouvelle réalité et en étant en permanence à l'écoute du citoyen.
Le chef de file des bleus estime que la prochaine étape électorale sera totalement différente des autres, car désormais les priorités sont tracées et connues, à commencer par la nécessité d'accélérer le rythme des réformes : «Un projet de loi ne peut pas passer deux ans dans le circuit législatif, alors que dans d'autres pays, ce délai est de trois mois seulement. Il faut que nous ayons la capacité de nous adapter au changement pour pouvoir être au rendez-vous».
Afin de concrétiser les desseins escomptés, les alliances se révèlent être d'une grande importance. Pour le parti de la Colombe, il est nécessaire de les déterminer avant les élections pour que le message soit clair pour les électeurs. A priori, l'alliance avec l'Union constitutionnelle est maintenue.
En ce qui concerne l'expérience de la majorité gouvernementale actuelle, qui dure depuis 12 ans, elle doit être évaluée. «Elle a des avantages et des inconvénients. Ses composantes pourront-elles toutes de nouveau travailler ensemble ou va-t-on assister à une nouvelle coalition ? Il faut s'orienter vers des alliances qui peuvent résister et durer tout en prenant en considération aussi bien les difficultés que les attentes des uns et des autres», précise M. Mezouar.
En ce qui concerne le rapprochement avec le PAM, il indique que, contrairement aux rumeurs, une seule réunion sur les lois électorales a été tenue avec ce parti.
Après la tenue du référendum, les instances des partis doivent se réunir pour l'évaluation et la définition des grandes lignes des préparatifs aux élections.
Le parti veut accorder un large champ de manœuvre aux sections régionales. Jusque-là, celles-ci ont tenu plusieurs réunions. « Certaines ont pu travailleur mieux que d'autres. Cela n'est pas dû à des quelconques obstacles mais seulement à des conflits personnels », précise le chef de file.
M. Mezouar crie au complot sans pour autant citer explicitement aucun nom. Il signale qu'il s'agit d'un «plan structuré depuis le début de l'année et l'annonce de la tenue du congrès de la part de ceux qui craignent le changement et qui n'ont pas l'audace de proposer des alternatives».
À l'heure actuelle, l'idée est de véhiculer une image positive sur le parti qui «n'opte pas pour la politique de marginalisation mais plutôt pour le renforcement de ses structures et l'utilisation des mécanismes modernes pour l'encadrement des citoyens, car les méthodes classiques s'avèrent dépassées.»
Le souci des élections passe désormais au devant de la scène chez les bleus. En effet, l'heure est à la mobilisation au fur et à mesure que le rendez-vous des élections approche.
Pour M. Mezouar, qui pointe du doigt la scène politique, il est impératif d'analyser le parcours du parti et d'ouvrir des discussions transparentes pour pouvoir réussir la prochaine étape et être à la hauteur des aspirations des électeurs : «l'échiquier politique n'est pas encore orienté vers les changements que le pays est en train de vivre, alors que l'heure est à la réforme». Une réforme qui nécessite des partis forts capables de s'adapter à l'air du temps, en affrontant la nouvelle réalité et en étant en permanence à l'écoute du citoyen.
Le chef de file des bleus estime que la prochaine étape électorale sera totalement différente des autres, car désormais les priorités sont tracées et connues, à commencer par la nécessité d'accélérer le rythme des réformes : «Un projet de loi ne peut pas passer deux ans dans le circuit législatif, alors que dans d'autres pays, ce délai est de trois mois seulement. Il faut que nous ayons la capacité de nous adapter au changement pour pouvoir être au rendez-vous».
Afin de concrétiser les desseins escomptés, les alliances se révèlent être d'une grande importance. Pour le parti de la Colombe, il est nécessaire de les déterminer avant les élections pour que le message soit clair pour les électeurs. A priori, l'alliance avec l'Union constitutionnelle est maintenue.
En ce qui concerne l'expérience de la majorité gouvernementale actuelle, qui dure depuis 12 ans, elle doit être évaluée. «Elle a des avantages et des inconvénients. Ses composantes pourront-elles toutes de nouveau travailler ensemble ou va-t-on assister à une nouvelle coalition ? Il faut s'orienter vers des alliances qui peuvent résister et durer tout en prenant en considération aussi bien les difficultés que les attentes des uns et des autres», précise M. Mezouar.
En ce qui concerne le rapprochement avec le PAM, il indique que, contrairement aux rumeurs, une seule réunion sur les lois électorales a été tenue avec ce parti.
Agenda
Pour pouvoir être au rendez-vous électoral, le rassemblement national des indépendants compte organiser plusieurs manifestations au niveau des provinces et des régions.Après la tenue du référendum, les instances des partis doivent se réunir pour l'évaluation et la définition des grandes lignes des préparatifs aux élections.
Le parti veut accorder un large champ de manœuvre aux sections régionales. Jusque-là, celles-ci ont tenu plusieurs réunions. « Certaines ont pu travailleur mieux que d'autres. Cela n'est pas dû à des quelconques obstacles mais seulement à des conflits personnels », précise le chef de file.