Tout en se «félicitant de la contribution de l'Algérie au succès de la réunion de Genève de février dernier, qui a permis la reprise des visites familiales et de son intention déclarée de faire de même lors de la prochaine réunion», le diplomate marocain a souligné que le Royaume espère que l'Algérie «adoptera la même attitude positive sur une question d'une importance cruciale pour le règlement définitif de ce différend», à savoir le «recensement des populations des camps de Tindouf». Ce recensement «n'a pas pu se réaliser depuis 1977, malgré l'insistance du HCR et la clarté des obligations qui incombent à l'Algérie en tant que pays abritant ces camps», a regretté l'ambassadeur qui s'exprimait lord du débat général de la 4ème commission de l'ONU.
Dans son adresse devant les Etats membres, l'ambassadeur s'est «réjoui que plusieurs délégations et notamment celle de l'Afrique du sud aient exprimé le souhait de connaître la taille exacte de cette population». En effet, a-t-il insisté, dans ses deux dernières résolutions, le Conseil de sécurité a tenu à rappeler cette exigence et «nous espérons que le HCR sera autorisé à mener à bien cet enregistrement». Il a soutenu que «la réalisation de cette opération permettra de connaître enfin, le nombre exact de cette population dans l'intérêt d'une gestion transparente de l'aide humanitaire qui leur est fournie et, partant, de replacer ce différend dans sa véritable dimension et d'appréhender ses réelles proportions». Car, a-t-il expliqué, au delà du débat de cette commission auquel «on a voulu donner cette année l'allure d'un spectacle à des fins d'instrumentalisation», alors que «l'enjeu est le destin de milliers de personnes soumises depuis trente six années aux calvaires de l'éloignement, de la privation et du déni des droits fondamentaux», les peuples du Maghreb «nous jugeront sur notre volonté de transcender nos divergences et de mettre fin à ce différend artificiel». Le Maroc a donné à travers son initiative d'autonomie la «preuve concrète de sa volonté de compromis», a-t-il insisté, formant le voeu que «les autres parties suivront le même chemin, en renonçant aux approches stériles et aux solutions maximalistes auxquelles elles sont restées attachées jusqu'à présent».
Les populations des camps de Tindouf en Algérie suivent de «très près l'effort considérable consenti par le Maroc pour le développement des infrastructures et des services publics répondant à leurs besoins et à ceux de leurs enfants et s'impatientent de pouvoir contribuer, aux côtés de leurs compatriotes, à la mise en oeuvre des réformes multisectorielles décidées par S.M. le Roi pour garantir une meilleure gouvernance au plan local, favoriser l'épanouissement des spécificités régionales et renforcer la démocratie à tous les échelons», a plaidé l'ambassadeur.
Ne pas décevoir les peuples du Maghreb
Quant aux peuples du Maghreb, ils se trouvent à un «tournant décisif dans leur histoire contemporaine. Leur aspiration à l'unité et à la construction d'un avenir commun ne s'est jamais démentie. Elle devient aujourd'hui plus évidente, plus persistante et plus exigeante. Nous n'avons pas le droit de les décevoir», a souligné le diplomate.
Pour lui, les changements enregistrés dans la région du Maghreb «offrent une occasion propice à une relance rapide aussi bien du projet maghrébin que des relations bilatérales intermaghrébines, deux objectifs qui demeurent un choix stratégique» pour le Maroc.
«Dans ce contexte, a-t-il dit, les visites ministérielles récemment enregistrées entre le Maroc et l'Algérie augurent d'une dynamique dans les relations bilatérales, que le Maroc est déterminé à consolider et à enrichir pour favoriser une normalisation complète, y compris l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays voisins». L'ambassadeur s'est dit convaincu que cette «double relance à la fois de l'Union du Maghreb et des relations maroco-algériennes, ne manqueront pas d'influer positivement sur la résolution du différend sur le Sahara marocain dans le respect de la souveraineté et de l'intégrité du Maroc et permettront aux cinq Etats de la région de faire face avec plus d'atouts, plus d'efficacité et plus de chances de réussite, aux défis sécuritaires qui les interpellent tous». Et d'appeler à être à la «hauteur de cette responsabilité historique et à agir pour que l'idéal maghrébin, transformé en 1989 à Marrakech en projet maghrébin, devienne une réalité vécue, permanente et irréversible».
En dépit de «l'impasse et de la persistance de divergences de vue entre les parties, cette question a connu des développements fort appréciables», notamment à travers «l'initiative marocaine d'autonomie à laquelle nous réitérons notre pleine adhésion», a souligné le représentant permanent adjoint du Gabon auprès des Nations unies, Marianne Bibalou, lors du débat général de la 4e commission de l'Assemblée générale de l'ONU. Cette initiative, dont le Conseil de sécurité a «confirmé sa prééminence dans sa résolution 1979 adoptée le 27 avril 2011, a été qualifiée de
«sérieuses et crédible» par celui-ci, pour aller de l'avant et parvenir à un accord», a-t-elle précisé devant les Etats membres.Parmi les autres développements appréciables relevés par Mme Bibalou «les différents rounds de négociation aux termes desquels le Secrétaire général (de l'ONU) a recommandé aux parties de «négocier de bonne foi et sans conditions préalables», puis de « faire preuve d'imagination et de créativité pour que des progrès puissent être réalisés».
Dans son adresse devant les Etats membres, l'ambassadeur s'est «réjoui que plusieurs délégations et notamment celle de l'Afrique du sud aient exprimé le souhait de connaître la taille exacte de cette population». En effet, a-t-il insisté, dans ses deux dernières résolutions, le Conseil de sécurité a tenu à rappeler cette exigence et «nous espérons que le HCR sera autorisé à mener à bien cet enregistrement». Il a soutenu que «la réalisation de cette opération permettra de connaître enfin, le nombre exact de cette population dans l'intérêt d'une gestion transparente de l'aide humanitaire qui leur est fournie et, partant, de replacer ce différend dans sa véritable dimension et d'appréhender ses réelles proportions». Car, a-t-il expliqué, au delà du débat de cette commission auquel «on a voulu donner cette année l'allure d'un spectacle à des fins d'instrumentalisation», alors que «l'enjeu est le destin de milliers de personnes soumises depuis trente six années aux calvaires de l'éloignement, de la privation et du déni des droits fondamentaux», les peuples du Maghreb «nous jugeront sur notre volonté de transcender nos divergences et de mettre fin à ce différend artificiel». Le Maroc a donné à travers son initiative d'autonomie la «preuve concrète de sa volonté de compromis», a-t-il insisté, formant le voeu que «les autres parties suivront le même chemin, en renonçant aux approches stériles et aux solutions maximalistes auxquelles elles sont restées attachées jusqu'à présent».
Les populations des camps de Tindouf en Algérie suivent de «très près l'effort considérable consenti par le Maroc pour le développement des infrastructures et des services publics répondant à leurs besoins et à ceux de leurs enfants et s'impatientent de pouvoir contribuer, aux côtés de leurs compatriotes, à la mise en oeuvre des réformes multisectorielles décidées par S.M. le Roi pour garantir une meilleure gouvernance au plan local, favoriser l'épanouissement des spécificités régionales et renforcer la démocratie à tous les échelons», a plaidé l'ambassadeur.
Ne pas décevoir les peuples du Maghreb
Quant aux peuples du Maghreb, ils se trouvent à un «tournant décisif dans leur histoire contemporaine. Leur aspiration à l'unité et à la construction d'un avenir commun ne s'est jamais démentie. Elle devient aujourd'hui plus évidente, plus persistante et plus exigeante. Nous n'avons pas le droit de les décevoir», a souligné le diplomate.
Pour lui, les changements enregistrés dans la région du Maghreb «offrent une occasion propice à une relance rapide aussi bien du projet maghrébin que des relations bilatérales intermaghrébines, deux objectifs qui demeurent un choix stratégique» pour le Maroc.
«Dans ce contexte, a-t-il dit, les visites ministérielles récemment enregistrées entre le Maroc et l'Algérie augurent d'une dynamique dans les relations bilatérales, que le Maroc est déterminé à consolider et à enrichir pour favoriser une normalisation complète, y compris l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays voisins». L'ambassadeur s'est dit convaincu que cette «double relance à la fois de l'Union du Maghreb et des relations maroco-algériennes, ne manqueront pas d'influer positivement sur la résolution du différend sur le Sahara marocain dans le respect de la souveraineté et de l'intégrité du Maroc et permettront aux cinq Etats de la région de faire face avec plus d'atouts, plus d'efficacité et plus de chances de réussite, aux défis sécuritaires qui les interpellent tous». Et d'appeler à être à la «hauteur de cette responsabilité historique et à agir pour que l'idéal maghrébin, transformé en 1989 à Marrakech en projet maghrébin, devienne une réalité vécue, permanente et irréversible».
Le Gabon réitère sa «pleine adhésion à l'initiative marocaine» d'autonomie
Le Gabon a réitéré, lundi à New York, «sa pleine adhésion à l'initiative marocaine» d'autonomie au Sahara, et mis en garde contre les conséquences du différend sur les «risques de déstabilisation et autres activités criminelles» dans la région.En dépit de «l'impasse et de la persistance de divergences de vue entre les parties, cette question a connu des développements fort appréciables», notamment à travers «l'initiative marocaine d'autonomie à laquelle nous réitérons notre pleine adhésion», a souligné le représentant permanent adjoint du Gabon auprès des Nations unies, Marianne Bibalou, lors du débat général de la 4e commission de l'Assemblée générale de l'ONU. Cette initiative, dont le Conseil de sécurité a «confirmé sa prééminence dans sa résolution 1979 adoptée le 27 avril 2011, a été qualifiée de
«sérieuses et crédible» par celui-ci, pour aller de l'avant et parvenir à un accord», a-t-elle précisé devant les Etats membres.Parmi les autres développements appréciables relevés par Mme Bibalou «les différents rounds de négociation aux termes desquels le Secrétaire général (de l'ONU) a recommandé aux parties de «négocier de bonne foi et sans conditions préalables», puis de « faire preuve d'imagination et de créativité pour que des progrès puissent être réalisés».