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Aujourd’hui, c’est au tour du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas de solliciter formellement le Souverain, président du Comité Al-Qods, de donner de la vigueur à l’effort de rapprochement entre factions palestiniennes et de relancer un dialogue inclusif afin d’aller au-delà des divergences. Le Président Mahmoud Abbas a en effet exprimé, lors d’un entretien téléphonique avec le Souverain, son vif souhait de la poursuite, sous les auspices de Sa Majesté le Roi, du dialogue interpalestinien engagé. L’ambition exprimée de part et d’autre est donc de sceller une réconciliation inclusive et unificatrice des parties palestiniennes à Gaza comme en Cisjordanie sous le même drapeau, celui-là même qui vient de trouver pleinement place dans le concert des nations après la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État observateur non membre de l’ONU, non sans l’appui du Royaume. Après des années de division et de divergence, combinées aux mutations profondes sur la scène régionale, tout milite en faveur d’un engagement encore plus marqué du Maroc pour hâter la concorde interpalestinienne.
Un engagement que S.M. le Roi considère sans ambages comme étant naturel dans l’esprit de l’action constante du Royaume pour le bien-être, la prospérité et la concorde des Palestiniens. Déjà, un pas a été franchi sur le chemin de la réconciliation à l’occasion des pourparlers des factions palestiniennes tenus à la mi-janvier à Skhirat. La réunion de Skhirat a non seulement permis de revitaliser sous de bons auspices le processus de réconciliation, mais elle fut aussi l’opportunité de mettre le doigt sur les vrais problèmes qui se dressent encore aujourd’hui devant l’effort de rapprochement des différents protagonistes. À Skhirat, les représentants des factions palestiniennes, à leur tête le Fatah et le Hamas, ont fait un premier pas pour surmonter leurs divergences et resserrer les rangs palestiniens autour des mêmes finalités : contrer la colonisation des territoires occupés et stopper la judaïsation de la cité d’Al-Qods.
Il a été question en substance d’examiner les mécanismes à même de transcender les obstacles à la réconciliation et au dialogue, les pourparlers étant perçus comme «le seul moyen de trouver une issue à la crise dont pâtit le peuple palestinien». C’est alors tout naturellement que le rôle du Maroc a été sollicité, et confirmé, au plus haut niveau de la direction palestinienne. Les faits sont là pour montrer l’engagement du Royaume, au premier rang des pays arabes et islamiques, aux côtés du peuple palestinien et de son unité nationale. Au lendemain de son indépendance, Rabat a fait du resserrement des rangs palestiniens sous l’égide de l’Organisation de libération palestinienne (OLP) une grande priorité pour mener à bien la lutte de ce peuple pour l’indépendance. Aujourd’hui, Rabat est au cœur de cette noble mission et l’appel des Palestiniens trouvera un écho des plus favorables et une marque de soutien inlassable auprès du Maroc.
