On peut citer, entre autres, l'affectation de près de 3.562 cadres médicaux et paramédicaux dans les zones rurales, et enclavées durant la période entre 2008 et 2010 dont 702 médecins et 3.267 cadres para-médicaux. Il s'agit aussi de l'effectif des médecins spécialistes travaillant dans ces régions qui a été renforcé par le recrutement de 363 médecins spécialistes dans les régions enclavées. L'année 2011 a connu aussi la mobilisation de 2.000 postes budgétaires pour recruter de nouvelles compétences dans différents secteurs de la santé. Par ailleurs, et afin de garantir une offre de soins équitable et équilibrée au niveau de toutes les provinces et préfectures du Royaume, le département a élaboré une stratégie de régionalisation des soins. Ladite stratégie s'articule, selon la chef du département de la santé, sur le renforcement du réseau hospitalier et la bonne répartition des fonctionnaires et des équipements médicaux et biomédicaux nécessaires. Ces actions seront d'ailleurs soutenues dans 13 provinces ayant connu une marginalisation au cours des dernières années spécialement la province de Driouich.
Dans le domaine de la prévention et la lutte contre la mortalité infantile en milieu rural, le ministère a mis en place un plan d'action pour la santé rurale visant à assurer une bonne répartition des soins entre le milieu urbain et celui rural. Dans ce sens, il a procédé à l'acquisition de 58 échographes, 20 appareils d'analyses biologiques et 60 ambulances équipées en matériel médical et technique. Le département s'est investi aussi à élargir la couverture sanitaire de la population rurale par l'achèvement de la construction de 15 centres de santé communaux avec maisons d'accouchement, de 42 centres de santé communaux, de 34 dispensaires ruraux, de 2 centres de diagnostic et de prise en charge des maladies respiratoires et de 2 laboratoires d'épidémiologie et d'hygiène du milieu.
L'année 2010 a connu également la réalisation d'autres actions qui versent toujours dans l'objectif de réduire la mortalité infantile. On a ainsi assisté à la consolidation du plateau technique par l'acquisition de matériel de laboratoire et d'échographes au profit respectivement de 260 et 130 centres de santé communaux avec module d'accouchement, le renforcement de la médicalisation du milieu rural par l'affectation de médecins généralistes recrutés durant cette période et l'acquisition de 71 ambulances et l'amélioration de la disponibilité des médicaments dans les établissements de soins de santé de base. Ces efforts ont contribué à améliorer la santé maternelle et à réduire la mortalité maternelle intra hospitalière. Ainsi, le taux de mortalité maternelle est passé de 112 à 100 décès pour 100.000 naissances vivantes alors que la mortalité infantile a atteint 35 décès pour chaque 1.000 naissances vivantes. Un résultat dû selon Baddou au renforcement des activités du programme national de vaccination qui a permis d'atteindre en 2008 un taux de couverture vaccinale du BCG de 99%, du VAR de 96% et du HB3 de 99%, tout en assurant la vaccination des femmes à hauteur de 90 %. Une action rendue possible, il faut le dire, grâce à un investissement global de 446 millions de dirhams. Un montant qui a été mobilisé pour l'achat des vaccins et le renforcement de la chaîne du froid.
La réduction de la mortalité maternelle et infantile sera placée de nouveau parmi les priorités.
Le Maroc qui accuse un retard à atteindre le 4e Objectif du millénaire du développement envisage de réduire la mortalité maternelle de 227 à 50 pour 100.000 naissances vivantes et la mortalité infantile de 40 à 15 pour 1.000 naissances vivantes.
Dans le domaine de la prévention et la lutte contre la mortalité infantile en milieu rural, le ministère a mis en place un plan d'action pour la santé rurale visant à assurer une bonne répartition des soins entre le milieu urbain et celui rural. Dans ce sens, il a procédé à l'acquisition de 58 échographes, 20 appareils d'analyses biologiques et 60 ambulances équipées en matériel médical et technique. Le département s'est investi aussi à élargir la couverture sanitaire de la population rurale par l'achèvement de la construction de 15 centres de santé communaux avec maisons d'accouchement, de 42 centres de santé communaux, de 34 dispensaires ruraux, de 2 centres de diagnostic et de prise en charge des maladies respiratoires et de 2 laboratoires d'épidémiologie et d'hygiène du milieu.
L'année 2010 a connu également la réalisation d'autres actions qui versent toujours dans l'objectif de réduire la mortalité infantile. On a ainsi assisté à la consolidation du plateau technique par l'acquisition de matériel de laboratoire et d'échographes au profit respectivement de 260 et 130 centres de santé communaux avec module d'accouchement, le renforcement de la médicalisation du milieu rural par l'affectation de médecins généralistes recrutés durant cette période et l'acquisition de 71 ambulances et l'amélioration de la disponibilité des médicaments dans les établissements de soins de santé de base. Ces efforts ont contribué à améliorer la santé maternelle et à réduire la mortalité maternelle intra hospitalière. Ainsi, le taux de mortalité maternelle est passé de 112 à 100 décès pour 100.000 naissances vivantes alors que la mortalité infantile a atteint 35 décès pour chaque 1.000 naissances vivantes. Un résultat dû selon Baddou au renforcement des activités du programme national de vaccination qui a permis d'atteindre en 2008 un taux de couverture vaccinale du BCG de 99%, du VAR de 96% et du HB3 de 99%, tout en assurant la vaccination des femmes à hauteur de 90 %. Une action rendue possible, il faut le dire, grâce à un investissement global de 446 millions de dirhams. Un montant qui a été mobilisé pour l'achat des vaccins et le renforcement de la chaîne du froid.
Les perspectives pour 2011
Promouvoir une offre de soins de qualité et mieux répartie sur le territoire est l'objectif majeur de la stratégie du ministère de la Santé pour 2011. Un but que le département compte atteindre, d'après la ministre, à travers plusieurs actions. La ministre de la Santé prévoit au cours de cette année d'améliorer l'accessibilité aux soins, de mettre à niveau les hôpitaux publics et d'instaurer une politique rationnelle du médicament favorisant la promotion du médicament générique. Le renforcement des ressources humaines et le développement de la formation continue figurent aussi parmi les principaux axes de la stratégie 2011.La réduction de la mortalité maternelle et infantile sera placée de nouveau parmi les priorités.
Le Maroc qui accuse un retard à atteindre le 4e Objectif du millénaire du développement envisage de réduire la mortalité maternelle de 227 à 50 pour 100.000 naissances vivantes et la mortalité infantile de 40 à 15 pour 1.000 naissances vivantes.