Le match était pourtant à leur portée, mais les joueurs d'Eric Gerets ont lâché vers la fin de la 2e mi-temps sur les coups de boutoir des Panthères du Gabon. Le mental qui a fait la force de l'équipe n'était pas là dans cette compétition et finit sur cette deuxième défaite en autant de rencontre, synonyme d'une élimination sans gloire. Cet échec retentissant est dur à avaler pour les supporters marocains qui ont du mal à accepter ce revers cuisant. Dans l'obligation de gagner son deuxième match après sa défaite face à la Tunisie, l'équipe nationale a buté sur une grande équipe du Gabon portée par plus de 50.000 spectateurs. Dans cette rencontre à couteaux tirés, les hommes de Gerets ont tenu 77 minutes avant de s'effondrer. La défense avait jusque-là retrouvé de ses vertus, autour de son pilier Mehdi Benatia, et Kharja avait retrouvé le chemin des filets dès la 25e minute.
Mais tout a rapidement basculé lors du dernier quart d'heure. D'abord, Aubameyang, véritable poison pour la défense marocaine, a égalisé après une superbe reprise de volée d'un ballon mal dégagé par Ahmed Kantari. Avant même de reprendre leurs esprits, l'ancien Manceaux, Daniel Cousin, qui a hérité d'un ballon dans la surface, a marqué d'une frappe dans le coin droit du but. Et alors qu'on croyait que le score allait en restait là, l'arbitre de la partie, Alioum Gassama, siffla un penalty en faveur du Maroc dans les arrêts de jeu.
Kharja avec sang-froid égalise pour le Maroc. Une minute plus tard et sur un coup franc à l'entrée de la surface des dix-huit mètres, Mbanangoye offre définitivement la victoire au Gabon et renvoie les Lions de l'Atlas chez eux.
On ne tire pas
sur une ambulance
La CAN-2013 et les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 au Brésil, voilà désormais vers quoi vont se tourner les Lions de l'Atlas. Et au lieu de ressasser le passé, il faut désormais repartir au travail. Si cette CAN-2012 marque la fin de l'aventure de certains joueurs avec l'équipe nationale, celle-ci possède suffisamment de talents dans ses rangs pour rebondir.
Reste à savoir si Gerets et son staff sauront se servir de cet échec pour se relancer. En attendant, il faut éviter de tirer sur une ambulance. C'est tout à fait normal qu'il y ait des débats pour essayer de comprendre comment cela est arrivé et pourquoi on n'avait pas su tirer les conclusions de nos échecs du passé.
Mais demander la tête du technicien belge ou tirer à boulets rouges sur les joueurs et la fédération c'est aller trop vite en besogne. Incroyable comme les gens changent vite d'avis. Il y a encore quelques mois, l'homme est considéré comme un messie. Aujourd'hui, il est indésirable. Le scénario de l'éviction de Baddou Zaki, suite à son échec de qualifier l'équipe nationale en Coupe du monde 2006 et le désordre qui a régné en équipe nationale après, incitent à réfléchir avant de prendre une quelconque décision. Dans moins de six mois, le Maroc entamera les éliminatoires de la Coupe du monde. Faire table rase sur ce qui a été bâti jusqu'à présent serait une catastrophe pour le onze national.
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DÉCLARATIONS : Eric Gerets
Entraîneur de l'équipe marocaine
« La deuxième mi-temps n'a pas été digne de l'équipe
du Maroc »
«Lors du dernier quart d'heure, on a eu des problèmes techniques au milieu de terrain. On a essayé de bloquer la ligne médiane, laisser venir l'adversaire et essayer de le surprendre sur un contre. On n'a pas pu faire notre jeu et on a été contraints de jouer de longues balles, mais les Gabonais étaient supérieurs sur ce plan. La deuxième mi-temps n'a pas été digne de l'équipe du Maroc. J'assume cette responsabilité, si cela peut aider mes joueurs à aller de l'avant. »
Gernot Rohr
Entraîneur de l'équipe gabonaise
« Mes joueurs ont prouvé qu'ils ont un mental de fer »
« On a eu une première mi-temps difficile, car le Maroc était supérieur. A la reprise, nous sommes passés à la vitesse supérieure et nous avons pu renverser la vapeur, mais pas seulement grâce à Cousin (aligné en 2e mi-temps, Ndlr), mais grâce au travail de toute l'équipe. J'avais confiance en mes joueurs, qui ont prouvé qu'ils ont un mental de fer. Mais il reste quand même des choses à améliorer. Contre la Tunisie, nous tenterons de terminer premiers pour pouvoir rester à Libreville ».
Mais tout a rapidement basculé lors du dernier quart d'heure. D'abord, Aubameyang, véritable poison pour la défense marocaine, a égalisé après une superbe reprise de volée d'un ballon mal dégagé par Ahmed Kantari. Avant même de reprendre leurs esprits, l'ancien Manceaux, Daniel Cousin, qui a hérité d'un ballon dans la surface, a marqué d'une frappe dans le coin droit du but. Et alors qu'on croyait que le score allait en restait là, l'arbitre de la partie, Alioum Gassama, siffla un penalty en faveur du Maroc dans les arrêts de jeu.
Kharja avec sang-froid égalise pour le Maroc. Une minute plus tard et sur un coup franc à l'entrée de la surface des dix-huit mètres, Mbanangoye offre définitivement la victoire au Gabon et renvoie les Lions de l'Atlas chez eux.
On ne tire pas
sur une ambulance
La CAN-2013 et les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 au Brésil, voilà désormais vers quoi vont se tourner les Lions de l'Atlas. Et au lieu de ressasser le passé, il faut désormais repartir au travail. Si cette CAN-2012 marque la fin de l'aventure de certains joueurs avec l'équipe nationale, celle-ci possède suffisamment de talents dans ses rangs pour rebondir.
Reste à savoir si Gerets et son staff sauront se servir de cet échec pour se relancer. En attendant, il faut éviter de tirer sur une ambulance. C'est tout à fait normal qu'il y ait des débats pour essayer de comprendre comment cela est arrivé et pourquoi on n'avait pas su tirer les conclusions de nos échecs du passé.
Mais demander la tête du technicien belge ou tirer à boulets rouges sur les joueurs et la fédération c'est aller trop vite en besogne. Incroyable comme les gens changent vite d'avis. Il y a encore quelques mois, l'homme est considéré comme un messie. Aujourd'hui, il est indésirable. Le scénario de l'éviction de Baddou Zaki, suite à son échec de qualifier l'équipe nationale en Coupe du monde 2006 et le désordre qui a régné en équipe nationale après, incitent à réfléchir avant de prendre une quelconque décision. Dans moins de six mois, le Maroc entamera les éliminatoires de la Coupe du monde. Faire table rase sur ce qui a été bâti jusqu'à présent serait une catastrophe pour le onze national.
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DÉCLARATIONS : Eric Gerets
Entraîneur de l'équipe marocaine
« La deuxième mi-temps n'a pas été digne de l'équipe
du Maroc »
«Lors du dernier quart d'heure, on a eu des problèmes techniques au milieu de terrain. On a essayé de bloquer la ligne médiane, laisser venir l'adversaire et essayer de le surprendre sur un contre. On n'a pas pu faire notre jeu et on a été contraints de jouer de longues balles, mais les Gabonais étaient supérieurs sur ce plan. La deuxième mi-temps n'a pas été digne de l'équipe du Maroc. J'assume cette responsabilité, si cela peut aider mes joueurs à aller de l'avant. »
Gernot Rohr
Entraîneur de l'équipe gabonaise
« Mes joueurs ont prouvé qu'ils ont un mental de fer »
« On a eu une première mi-temps difficile, car le Maroc était supérieur. A la reprise, nous sommes passés à la vitesse supérieure et nous avons pu renverser la vapeur, mais pas seulement grâce à Cousin (aligné en 2e mi-temps, Ndlr), mais grâce au travail de toute l'équipe. J'avais confiance en mes joueurs, qui ont prouvé qu'ils ont un mental de fer. Mais il reste quand même des choses à améliorer. Contre la Tunisie, nous tenterons de terminer premiers pour pouvoir rester à Libreville ».