Organisée à l'initiative du Forum Al Âchara, cette journée s'est déroulée autour du thème «Le début de la civilisation passe par la propreté des lieux». Il s'agit d'une halte de la caravane du forum à laquelle ont participé plusieurs associations, à savoir celle locale de Sidi Belyout, celle de l'Empreinte verte pour la culture et le développement de Sidi Othman, celle des Anciens élèves du Grand Casablanca, ainsi que l'Organisation du scout national de Sidi Moumen.
Pour cette journée qui a animé le cœur de l'ancienne médina, des enfants issus de Sidi Moumen et de Sidi Bousmara ont réalisé des fresques individuelles et collectives sur la place Ahmed El Bidaoui. Et c'est l'Association des anciens élèves casablancais qui a assuré l'encadrement lors de cet atelier de peinture. Comme à l'accoutumée, les peintures réalisées sont allées orner les murs de l'auberge des jeunes située à quelques mètres de là. Sur la place Sidi Bousmara, les activités tournaient autour de parties d'échecs, de chants et de poésie. Mais derrière, il était question de sensibilisation à travers des ateliers animés par Empreinte verte pour la culture et le développement. Un autre atelier dédié à la propreté et au civisme a, quant à lui, été animé par l'Organisation du scout national de Sidi Moumen.
«Ce n'est pas une caravane au vrai sens du mot, mais il s'agit plutôt d'une caravane d'actions qui a été lancée en 2009. Au préalable, nous avons fait l'étude de l'espace et de son aménagement et cerné les aspirations des riverains, qui ont exprimé leur intérêt pour le projet et qui se sont réunis autour du concept. Aujourd'hui, notre objectif est de mettre en place plusieurs projets. Le premier fait référence à la place culturelle et vise la réhabilitation de la place Sidi Bousmara. Le problème est que cette place a été transformée en toilettes à ciel ouvert en plein jour. Le soir, c'est une autre population qui occupe les lieux, à savoir les vagabonds et les clochards. Et c'est ce qui explique le choix porté sur notre slogan», explique Laila Nassimi, présidente du Forum Al Âchara.
Cette brave femme ne croyait pas si bien dire, vu qu'au moment où elle parlait de certains comportements dénués de civisme, un bonhomme s'avance juste à côté et, sans aucune gêne, défait sa braguette et commence à se soulager, comme pour illustrer ses dires. «D'une part, la responsabilité incombe aux autorités auxquelles incombe le devoir d'assurer la propreté de la place. De l'autre, le citoyen endosse une grande part de responsabilité à cause de ses comportements inciviques. Et je tiens à souligner que c'est un problème purement masculin, car la femme ne se rabaisse pas à ce genre d'agissements», ajoute-t-elle. Et de préciser : «Dans un premier temps, nous avons un programme de sensibilisation et de lutte contre ce genre d'actes sur la place, mais nous envisageons de l'étendre à toute la ville. Donc, nous allons commencer par sensibiliser et nettoyer, puis une deuxième action consistera à prendre en photo les personnes coupables de ces actes. Les photos serviront à inspirer des caricatures qui seront collées sur la place !»
À terme, l'objectif de ces actions de sensibilisation serait de transformer la place et d'en faire un espace d'exposition des différentes toiles réalisées dans le cadre de ces opérations. Ainsi, le forum et ses partenaires ambitionnent d'en faire un lieu de rencontre entre le public et des écrivains, des peintres, des poètes, des chanteurs, etc. En ce sens, la place Sidi Bousmara revêtirait l'aspect de «Place des échecs et de la lecture». Celle Ahmed Al Bidaoui porterait la dénomination de «Place du peintre».
«J'estime que ces projets sont d'une grande importance, dans la mesure où ils ont pour finalité de rendre son âme à ce lieu historique. Pour nous, c'est une bonne chose de travailler dans des places publiques, vu que la crédibilité de nos actions s'en trouve rehaussée et que nous touchons les jeunes dans le milieu où ils évoluent», estime pour sa part Kamal Hosni, alias «Moun Ajoudane», l'un des fondateurs de l'association Empreinte verte.
Parallèlement, cette journée a été marquée par la remise d'un tricycle au Forum Al Âchara, don de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Idée originale, car le triporteur servira de bibliothèque ambulante, avec à son bord des livres marocains contemporains. Le véhicule sillonnera les ruelles de l'ancienne médina et permettra aux enfants âgés de 6 à 20 ans d'emprunter des livres à titre gracieux.
Une initiative qui vise à encourager la lecture chez les jeunes. Les organisateurs prévoient également d'autres actions qui seront déclinées prochainement, avec comme objectif la lutte contre l'exclusion et la précarité, ainsi que l'oisiveté, mère de tous les vices.
Pour cette journée qui a animé le cœur de l'ancienne médina, des enfants issus de Sidi Moumen et de Sidi Bousmara ont réalisé des fresques individuelles et collectives sur la place Ahmed El Bidaoui. Et c'est l'Association des anciens élèves casablancais qui a assuré l'encadrement lors de cet atelier de peinture. Comme à l'accoutumée, les peintures réalisées sont allées orner les murs de l'auberge des jeunes située à quelques mètres de là. Sur la place Sidi Bousmara, les activités tournaient autour de parties d'échecs, de chants et de poésie. Mais derrière, il était question de sensibilisation à travers des ateliers animés par Empreinte verte pour la culture et le développement. Un autre atelier dédié à la propreté et au civisme a, quant à lui, été animé par l'Organisation du scout national de Sidi Moumen.
«Ce n'est pas une caravane au vrai sens du mot, mais il s'agit plutôt d'une caravane d'actions qui a été lancée en 2009. Au préalable, nous avons fait l'étude de l'espace et de son aménagement et cerné les aspirations des riverains, qui ont exprimé leur intérêt pour le projet et qui se sont réunis autour du concept. Aujourd'hui, notre objectif est de mettre en place plusieurs projets. Le premier fait référence à la place culturelle et vise la réhabilitation de la place Sidi Bousmara. Le problème est que cette place a été transformée en toilettes à ciel ouvert en plein jour. Le soir, c'est une autre population qui occupe les lieux, à savoir les vagabonds et les clochards. Et c'est ce qui explique le choix porté sur notre slogan», explique Laila Nassimi, présidente du Forum Al Âchara.
Cette brave femme ne croyait pas si bien dire, vu qu'au moment où elle parlait de certains comportements dénués de civisme, un bonhomme s'avance juste à côté et, sans aucune gêne, défait sa braguette et commence à se soulager, comme pour illustrer ses dires. «D'une part, la responsabilité incombe aux autorités auxquelles incombe le devoir d'assurer la propreté de la place. De l'autre, le citoyen endosse une grande part de responsabilité à cause de ses comportements inciviques. Et je tiens à souligner que c'est un problème purement masculin, car la femme ne se rabaisse pas à ce genre d'agissements», ajoute-t-elle. Et de préciser : «Dans un premier temps, nous avons un programme de sensibilisation et de lutte contre ce genre d'actes sur la place, mais nous envisageons de l'étendre à toute la ville. Donc, nous allons commencer par sensibiliser et nettoyer, puis une deuxième action consistera à prendre en photo les personnes coupables de ces actes. Les photos serviront à inspirer des caricatures qui seront collées sur la place !»
À terme, l'objectif de ces actions de sensibilisation serait de transformer la place et d'en faire un espace d'exposition des différentes toiles réalisées dans le cadre de ces opérations. Ainsi, le forum et ses partenaires ambitionnent d'en faire un lieu de rencontre entre le public et des écrivains, des peintres, des poètes, des chanteurs, etc. En ce sens, la place Sidi Bousmara revêtirait l'aspect de «Place des échecs et de la lecture». Celle Ahmed Al Bidaoui porterait la dénomination de «Place du peintre».
«J'estime que ces projets sont d'une grande importance, dans la mesure où ils ont pour finalité de rendre son âme à ce lieu historique. Pour nous, c'est une bonne chose de travailler dans des places publiques, vu que la crédibilité de nos actions s'en trouve rehaussée et que nous touchons les jeunes dans le milieu où ils évoluent», estime pour sa part Kamal Hosni, alias «Moun Ajoudane», l'un des fondateurs de l'association Empreinte verte.
Parallèlement, cette journée a été marquée par la remise d'un tricycle au Forum Al Âchara, don de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Idée originale, car le triporteur servira de bibliothèque ambulante, avec à son bord des livres marocains contemporains. Le véhicule sillonnera les ruelles de l'ancienne médina et permettra aux enfants âgés de 6 à 20 ans d'emprunter des livres à titre gracieux.
Une initiative qui vise à encourager la lecture chez les jeunes. Les organisateurs prévoient également d'autres actions qui seront déclinées prochainement, avec comme objectif la lutte contre l'exclusion et la précarité, ainsi que l'oisiveté, mère de tous les vices.