L'Espagne a salué, mercredi, les efforts «sérieux et crédibles» consentis par le Maroc en vue de parvenir à une solution politique à la question du Sahara.
Dans la déclaration conjointe sanctionnant les travaux de la 10e Réunion de haut niveau Maroc-Espagne, tenue à Rabat, les deux parties ont souligné l'importance de la reprise des négociations sur la question du Sahara sur des «bases solides conformément aux résolutions et paramètres clairement définis par le Conseil de sécurité, dont notamment le réalisme et l'esprit de compromis afin de parvenir à une solution politique à ce différend qui n'a que trop duré».
Concernant l'espace Sahélo-saharien, le Maroc et l'Espagne ont affirmé leur conviction que les menaces sécuritaires dans cette région requièrent des réponses transversales et inclusives. Ils ont, dans ce sens, appelé la Communauté internationale, et notamment les pays concernés, à engager des actions concertées dans tous les domaines liés à la sécurité, à la bonne gouvernance et au développement des pays de cette région.
A cet égard, le Maroc et l'Espagne réitèrent leur engagement à apporter leur contribution à la paix, à la stabilité et au développement dans la région, à œuvrer à résoudre les crises régionales et à contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationale dans le respect des buts et principes de la Charte des Nations unies. Ils soulignent leurs engagements opérationnels côte-à-côte dans le cadre des opérations de maintien de la paix menées sous l'égide de l'Onu ou dans le cadre d'opérations de l'Otan.
Le Maroc et l'Espagne réaffirment aussi leur détermination à lutter ensemble contre les grandes menaces globales et à contribuer pleinement aux efforts de la communauté internationale pour les combattre et les éradiquer. Ils réaffirment, en outre, la nécessité de renforcer et d'approfondir davantage leur coopération exemplaire dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, le mercenariat, la piraterie, le trafic de drogue, la traite des êtres humains, le blanchiment d'argent et d'autres crimes transfrontaliers.
Les travaux de cette réunion, co-présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, ont été sanctionnés par la signature de plusieurs accords de coopération dans les domaines diplomatique, touristique, sportif, du transport et de l'administration électronique.