Proclamée par l'Onu en 1995, la célébration de la journée internationale des coopératives a pour objectif d'améliorer le niveau de prise de conscience sur l'importance des coopératives, de leurs rôles socio-économiques, de jeter un éclairage sur la complémentarité entre les objectifs de l'Onu et le mouvement coopératif, ainsi que sur la contribution du mouvement coopératif à résoudre les principaux problèmes traités par l'Onu.
Cette célébration est aussi l'occasion de renforcer les partenariats entre le mouvement coopératif international et d'autres acteurs, notamment les gouvernements.
La journée internationale des coopératives coïncide, cette année, avec la célébration de l'année internationale de la jeunesse en vue d'encourager le dialogue, la compréhension entre les générations, de renforcer le principe de la paix et le respect des droits de l'homme, la liberté, la solidarité.
Opportunités offertes aux jeunes
Dans son message à l'occasion de la Journée internationale des coopératives, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon a affirmé que le thème de la Journée souligne combien il importe de faire usage de l'énergie et de l'allant des jeunes.
Au lendemain de la crise financière et économique mondiale, le taux de chômage des jeunes n a jamais été aussi élevé, a dit Ban, qui pour lui, multiplier les débouchés en faisant appel à l'esprit d'entreprise des jeunes est une façon de relever le défi.
Le modèle des coopératives permet aux jeunes de créer et de gérer des entreprises durables. Les coopératives se fondent sur la mise en commun de ressources financières et humaines, de connaissances techniques et d aptitudes commerciales, a-t-il ajouté.
Se fondant tout particulièrement sur la notion de valeurs, les coopératives ont montré qu elles constituaient un modèle commercial, robuste et viable, susceptible de prospérer même pendant les périodes difficiles, a souligné le SG de l'Onu, notant que ce succès a contribué à empêcher de nombreuses familles et communautés de sombrer dans la pauvreté.
Les coopératives ont également fourni, de manière continue, un accès fiable au crédit et autres services financiers à de nombreux petits entrepreneurs, et ont promu l'autosuffisance et créé une certaine stabilité sur les marchés sur lesquels elles opèrent, a fait observer Ban.
Et de relever que la participation active des jeunes hommes et femmes au développement socioéconomique permet de réduire l'exclusion sociale, d'améliorer les capacités productives, de briser le cercle vicieux de la pauvreté, de promouvoir l'égalité des sexes et d'améliorer la responsabilité à l'égard de l'environnement.
«Alors que nous nous acheminons vers l'Année internationale des coopératives qui sera officiellement lancée au mois d'octobre, j'invite les jeunes à examiner les avantages des coopératives et autres formes d'entreprenariat social et j'encourage le mouvement coopératif à faire participer les jeunes, dans un esprit de dialogue et de compréhension mutuelle», a-t-il conclut.
Mourafaka, partie intégrante
Au Maroc, le secteur coopératif assume un rôle important dans le développement durable, notamment dans le cadre des programmes de développement socio-économique renforcés grâce à l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée par S.M. le Roi Mohammed VI, le 18 mai 2005.
Ainsi, le nombre de coopératives est passé de 6 mille 286, en 2008, à 7 mille 804 en 2010, soit une hausse de 24,15%.
Dans le cadre de l'encouragement du mouvement coopératif, pour activer la stratégie nationale de développement de l'économie sociale et solidaire cristallisée par le ministère des affaires économiques et générales, le gouvernement a lancé, récemment, le programme Mourafaka.
Le programme Mourafaka, mis en œuvre par l'office de développement de la coopération, a pour objectif principal l'émergence d'une nouvelle génération de coopératives capables de remporter les enjeux, de surmonter les contraintes de la compétitivité, de matérialiser l'économie de proximité et de créer des opportunités d'emploi dans le cadre d'une économie sociale compétitive.
Le programme a, aussi, pour but d'accompagner les coopératives récemment créées, porteuses d'un projet générateur de revenus, afin d'améliorer leurs capacités gestionnelles et commerciales, développer les compétences de leurs adhérents.
Cette célébration est aussi l'occasion de renforcer les partenariats entre le mouvement coopératif international et d'autres acteurs, notamment les gouvernements.
La journée internationale des coopératives coïncide, cette année, avec la célébration de l'année internationale de la jeunesse en vue d'encourager le dialogue, la compréhension entre les générations, de renforcer le principe de la paix et le respect des droits de l'homme, la liberté, la solidarité.
Opportunités offertes aux jeunes
Dans son message à l'occasion de la Journée internationale des coopératives, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon a affirmé que le thème de la Journée souligne combien il importe de faire usage de l'énergie et de l'allant des jeunes.
Au lendemain de la crise financière et économique mondiale, le taux de chômage des jeunes n a jamais été aussi élevé, a dit Ban, qui pour lui, multiplier les débouchés en faisant appel à l'esprit d'entreprise des jeunes est une façon de relever le défi.
Le modèle des coopératives permet aux jeunes de créer et de gérer des entreprises durables. Les coopératives se fondent sur la mise en commun de ressources financières et humaines, de connaissances techniques et d aptitudes commerciales, a-t-il ajouté.
Se fondant tout particulièrement sur la notion de valeurs, les coopératives ont montré qu elles constituaient un modèle commercial, robuste et viable, susceptible de prospérer même pendant les périodes difficiles, a souligné le SG de l'Onu, notant que ce succès a contribué à empêcher de nombreuses familles et communautés de sombrer dans la pauvreté.
Les coopératives ont également fourni, de manière continue, un accès fiable au crédit et autres services financiers à de nombreux petits entrepreneurs, et ont promu l'autosuffisance et créé une certaine stabilité sur les marchés sur lesquels elles opèrent, a fait observer Ban.
Et de relever que la participation active des jeunes hommes et femmes au développement socioéconomique permet de réduire l'exclusion sociale, d'améliorer les capacités productives, de briser le cercle vicieux de la pauvreté, de promouvoir l'égalité des sexes et d'améliorer la responsabilité à l'égard de l'environnement.
«Alors que nous nous acheminons vers l'Année internationale des coopératives qui sera officiellement lancée au mois d'octobre, j'invite les jeunes à examiner les avantages des coopératives et autres formes d'entreprenariat social et j'encourage le mouvement coopératif à faire participer les jeunes, dans un esprit de dialogue et de compréhension mutuelle», a-t-il conclut.
Mourafaka, partie intégrante
Au Maroc, le secteur coopératif assume un rôle important dans le développement durable, notamment dans le cadre des programmes de développement socio-économique renforcés grâce à l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée par S.M. le Roi Mohammed VI, le 18 mai 2005.
Ainsi, le nombre de coopératives est passé de 6 mille 286, en 2008, à 7 mille 804 en 2010, soit une hausse de 24,15%.
Dans le cadre de l'encouragement du mouvement coopératif, pour activer la stratégie nationale de développement de l'économie sociale et solidaire cristallisée par le ministère des affaires économiques et générales, le gouvernement a lancé, récemment, le programme Mourafaka.
Le programme Mourafaka, mis en œuvre par l'office de développement de la coopération, a pour objectif principal l'émergence d'une nouvelle génération de coopératives capables de remporter les enjeux, de surmonter les contraintes de la compétitivité, de matérialiser l'économie de proximité et de créer des opportunités d'emploi dans le cadre d'une économie sociale compétitive.
Le programme a, aussi, pour but d'accompagner les coopératives récemment créées, porteuses d'un projet générateur de revenus, afin d'améliorer leurs capacités gestionnelles et commerciales, développer les compétences de leurs adhérents.