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La marina de Saidia ressemblait à une ruche où les organisateurs et les skippers ont tout mis en œuvre pour réussir cette première édition. Tout le monde s’affairait pour le succès de cette première édition lancée par la Société de Développement de Saidia (SDS). Samedi, 19 voiliers se sont lancés vers la haute mer avec à leur bord les skippers, les membres de leur famille et dans certains cas des journalistes. Une mer d’huile, pratiquement pas de vent, ce qui a lourdement handicapé les concurrents dont certains ont fait du surplace.
«C’est la hantise pour les skippers quand il n’y a pas de vent et on a presque voulu suspendre la compétition», raconte Pascal Bosson, directeur de la Marina de Saidia. La journée de samedi était donc moins éprouvante puisque les voiliers ont tout juste fait le tour de la baie de Saidia. D’aucuns auront regretté l’absence d’un équipage marocain, mais d’après les organisateurs, à partir de la 2e édition, l’annonce de cette compétition se fera plutôt, voire tout au long de l’année pour attirer un maximum de compétiteurs nationaux. Parmi les concurrents de cette première édition, un équipage espagnol expérimenté dont le skipper est un professionnel qui a participé à de grandes compétitions internationales et qui a survolé cette édition. José Luis Perez était tout sourire à son arrivée lors de la course de samedi, il n’a pas caché sa satisfaction avec son bateau «Brekaleg», un voilier habitué à la haute mer.
La véritable compétition s’est déroulée dimanche, car les concurrents ont effectué le trajet entre Saidia et la belle baie de Marchica. Une nouvelle fois, c’est le Brekaleg de José Luis Pinoli qui est rentré en tête, en effectuant le trajet en 4h 30mn, suivi par son compatriote Joaquime Rodriguez et son équipe du Charro V et l’autre Espagnol Tomas Esprech dont le bateau Tobarca a pris la 3e place. Les autres concurrents ne sont rentrés, pour la plupart, que 2 heures ou plus, plus tard.
