«Le respect du pluralisme politique dans les médias audiovisuels pendant la période électorale est dans la bonne direction». C'est ce qu'a tenu à confirmer hier à Rabat le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, Ahmed Ghazali, dans un point de presse dédié à la présentation des résultats de la pré-campagne électorale soit du 12 octobre au 11 novembre.
Des résultats qui sont, selon lui, meilleurs que ceux enregistrés en 2007. Selon le régulateur public, les résultats préliminaires montrent une évolution des équilibres nettement positive en comparaison avec les expériences électorales précédentes. Cela est expliqué par l'efficience des actions d'accompagnement mises en place par la haute autorité ainsi que la bonne appropriation par les opérateurs audiovisuels des règles de gestion du pluralisme en période électorale et leur bonne mise en œuvre.
Les opérateurs tant publics que privés essaient autant que faire se peut de garantir un accès équitable de toutes les formations politiques au temps d'antenne, selon M. Ghazali. Une garantie se traduisant au niveau de chaque média audiovisuel par un accès minimum égalitaire au sein du volume horaire global consacré à l'actualité électorale. La partie restante de ce volume est répartie en fonction de la représentativité parlementaire. Trois catégories sont à distinguer. 35 % du temps d'antenne devra être réparti égalitairement entre huit partis disposant d'un groupe parlementaire (PAM, Itiqlal, PJD, RNI, USFP, MP, UC et PPS). Le même taux est consacré à onze partis représentés au Parlement (Mouvement démocratique et social, Parti de l'environnement et du développement durable, Parti marocain libéral, Parti démocratique de l'indépendance, PSU, Parti travailliste, le Congrès national ittihadi, le FFD, Al Ahd, Parti du renouveau et de l'équité et Parti de la renaissance et de la vertu). Seize partis non représentés au Parlement doivent se partager le temps restant soit 30 %.
Le premier constat de la HACA a trait à l'accès aux médias audiovisuels dans le cadre des programmes liés à l'actualité électorale de tous les partis politiques légalement constitués. A l'exception de deux radios privées, tous les médias audiovisuels marocains ont participé à des niveaux d'implication différents à l'animation des débats électoraux. 1110 programmes audiovisuels (journaux et émissions de débat) dont 273 télévisuels et 837 radiophoniques ont traité l'actualité électorale. Le volume horaire est de 193 heures. Les radios privées arrivent en tête avec un taux de 43% suivis des télévisions publiques (32 %) et des radios publiques (25 %). La première catégorie des partis politiques a eu accès à 47 % des interventions tandis que la deuxième catégorie en a bénéficié de 30 % et la troisième de 23 %. S'agissant du volume horaire réalisé par les télévisions, soit plus de 61 heures, les partis de la première catégorie ont occupé 51 %, ceux de la deuxième catégorie ont occupé 27 % et les formations de la troisième catégorie ont bénéficié de 22 %.
En ce qui concerne les programmes radiophoniques totalisant 1314 heures, ces taux sont respectivement de 46 %, 31 % et 23 %. Même les partis appelant au boycott des élections tels que le Parti socialiste unifié et Annahj Addimocrati ont eu accès aux médias. Le volume horaire qui leur a été consacré pendant la campagne préélectorale est de 4,69 %.
Chaque média audiovisuel assure à tous les partis politiques un accès minimum égalitaire au sein du volume horaire global de ses programmes de la période électorale.
La partie restante de ce volume horaire est répartie en fonction de la représentativité parlementaire de chaque parti, telle qu'observée lors de l'année législative écoulée.
Des résultats qui sont, selon lui, meilleurs que ceux enregistrés en 2007. Selon le régulateur public, les résultats préliminaires montrent une évolution des équilibres nettement positive en comparaison avec les expériences électorales précédentes. Cela est expliqué par l'efficience des actions d'accompagnement mises en place par la haute autorité ainsi que la bonne appropriation par les opérateurs audiovisuels des règles de gestion du pluralisme en période électorale et leur bonne mise en œuvre.
Les opérateurs tant publics que privés essaient autant que faire se peut de garantir un accès équitable de toutes les formations politiques au temps d'antenne, selon M. Ghazali. Une garantie se traduisant au niveau de chaque média audiovisuel par un accès minimum égalitaire au sein du volume horaire global consacré à l'actualité électorale. La partie restante de ce volume est répartie en fonction de la représentativité parlementaire. Trois catégories sont à distinguer. 35 % du temps d'antenne devra être réparti égalitairement entre huit partis disposant d'un groupe parlementaire (PAM, Itiqlal, PJD, RNI, USFP, MP, UC et PPS). Le même taux est consacré à onze partis représentés au Parlement (Mouvement démocratique et social, Parti de l'environnement et du développement durable, Parti marocain libéral, Parti démocratique de l'indépendance, PSU, Parti travailliste, le Congrès national ittihadi, le FFD, Al Ahd, Parti du renouveau et de l'équité et Parti de la renaissance et de la vertu). Seize partis non représentés au Parlement doivent se partager le temps restant soit 30 %.
Le premier constat de la HACA a trait à l'accès aux médias audiovisuels dans le cadre des programmes liés à l'actualité électorale de tous les partis politiques légalement constitués. A l'exception de deux radios privées, tous les médias audiovisuels marocains ont participé à des niveaux d'implication différents à l'animation des débats électoraux. 1110 programmes audiovisuels (journaux et émissions de débat) dont 273 télévisuels et 837 radiophoniques ont traité l'actualité électorale. Le volume horaire est de 193 heures. Les radios privées arrivent en tête avec un taux de 43% suivis des télévisions publiques (32 %) et des radios publiques (25 %). La première catégorie des partis politiques a eu accès à 47 % des interventions tandis que la deuxième catégorie en a bénéficié de 30 % et la troisième de 23 %. S'agissant du volume horaire réalisé par les télévisions, soit plus de 61 heures, les partis de la première catégorie ont occupé 51 %, ceux de la deuxième catégorie ont occupé 27 % et les formations de la troisième catégorie ont bénéficié de 22 %.
En ce qui concerne les programmes radiophoniques totalisant 1314 heures, ces taux sont respectivement de 46 %, 31 % et 23 %. Même les partis appelant au boycott des élections tels que le Parti socialiste unifié et Annahj Addimocrati ont eu accès aux médias. Le volume horaire qui leur a été consacré pendant la campagne préélectorale est de 4,69 %.
Critères relatifs au respect du pluralisme
Selon l'article 2 de la décision 46-11 de la HACA, les médias audiovisuels garantissent à tous les partis politiques, au sein des programmes de la période électorale, des temps d'antenne et de parole réguliers et équitables ainsi que des conditions de programmation comparables. Selon l'article 5 de la même décision, l'accès équitable des partis politiques aux programmes de la période électorale est apprécié en fonction d'un juste équilibre entre les référentiels de l'égalité et de la représentativité parlementaire.Chaque média audiovisuel assure à tous les partis politiques un accès minimum égalitaire au sein du volume horaire global de ses programmes de la période électorale.
La partie restante de ce volume horaire est répartie en fonction de la représentativité parlementaire de chaque parti, telle qu'observée lors de l'année législative écoulée.