Dans son dossier d'entrée en Bourse déposé mercredi dernier, Facebook cite clairement Google comme son principal concurrent, même s'il mentionne aussi, presque en passant, le géant des logiciels Microsoft et le site de microblogs Twitter, ainsi que des sociétés « plus petites » qu'il ne nomme pas. « Certains concurrents, comme Google, pourraient utiliser leur position forte ou dominante dans un ou plusieurs marchés pour exploiter un avantage concurrentiel contre nous », s'inquiète Facebook dans la liste des « risques » pesant sur son activité. Est particulièrement cité Google, le modèle maison d'Internet social ouvert au public en septembre qui compte déjà 90 millions d'utilisateurs, et l'intégration de ce type de service dans « les moteurs de recherche, navigateurs ou systèmes d'exploitation pour appareils portables ». Google, né six ans plus tôt que Facebook, est bien le seul groupe actuellement qui possède un site de réseau social, un navigateur avec Chrome et un système d'exploitation avec Android, déjà dominants sur les téléphones portables, et en progression sur les tablettes.
Pour Michael Gartenberg, analyste au sein du cabinet spécialisé Gartner, « il y a assurément des lignes de bataille qui sont en train d'être tracées », car « Google ne va sûrement pas rester passif et permettre à Facebook de devenir le centre de gravité d'Internet ». Virginie Lazès, analyste à la Banque d'affaires Bryan Garnier, note que tout l'argument en faveur d'un investissement dans les parts de Facebook, c'est son « potentiel éventuel de détrôner Google dans 2-3 ans », en termes de domination d'Internet. « Facebook sera valorisé sur son potentiel à être le nouveau Google, et donc à avoir ce chiffre d'affaires et cette profitabilité à la Google dans deux ou trois ans, et toute la clé dans les 2-3 prochaines années c'est de réussir à monétiser de plus en plus une audience qui n'est pas encore monétisée à son optimum » par la société de Mark Zuckerberg, ajoute-t-elle.
« La bataille, c'est sur la façon dont les gens font des découvertes sur le Net : de plus en plus, c'est lié au « graphe social » ( au réseau constitué en ligne), plutôt qu'à un «moteur de» recherche », explique Lou Kerner, analyste spécialiste des « médias sociaux » chez SecondShares.com. C'est la bataille de la navigation par affinités contre les algorithmes.
Pour Michael Gartenberg, analyste au sein du cabinet spécialisé Gartner, « il y a assurément des lignes de bataille qui sont en train d'être tracées », car « Google ne va sûrement pas rester passif et permettre à Facebook de devenir le centre de gravité d'Internet ». Virginie Lazès, analyste à la Banque d'affaires Bryan Garnier, note que tout l'argument en faveur d'un investissement dans les parts de Facebook, c'est son « potentiel éventuel de détrôner Google dans 2-3 ans », en termes de domination d'Internet. « Facebook sera valorisé sur son potentiel à être le nouveau Google, et donc à avoir ce chiffre d'affaires et cette profitabilité à la Google dans deux ou trois ans, et toute la clé dans les 2-3 prochaines années c'est de réussir à monétiser de plus en plus une audience qui n'est pas encore monétisée à son optimum » par la société de Mark Zuckerberg, ajoute-t-elle.
« La bataille, c'est sur la façon dont les gens font des découvertes sur le Net : de plus en plus, c'est lié au « graphe social » ( au réseau constitué en ligne), plutôt qu'à un «moteur de» recherche », explique Lou Kerner, analyste spécialiste des « médias sociaux » chez SecondShares.com. C'est la bataille de la navigation par affinités contre les algorithmes.