Le concept d'agrégation, un des fondements du Plan Maroc vert, était au cœur d'une Journée régionale organisée hier, par le Conseil de la région Fès- Boulemane en partenariat avec la Chambre d'agriculture et la Direction régionale de l'agriculture. Dédiée aux acteurs privés et organisations professionnelles, intéressés par l'agrégation pour l'investissement dans des projets du Pilier 1, cette rencontre était un bon prétexte pour débattre du concept d'agrégation, des modalités de mise en œuvre des projets d'investissement et des mesures prises par l'État pour le développement de ce mode d'organisation. Il a été aussi question de donner un coup de pouce à ce concept porteur, mais qui peine pourtant encore à convaincre les agriculteurs (voir article relatif au sujet sur notre site www.lematin.ma).
Valeur ce jour, seulement trois projets d'agrégation ont été concrétisés dans la région de Fès-Boulemane depuis 2009. Cela fait peu sur les 85 projets du Pilier 1 programmés dans le cadre du Plan agricole régional concernant des filières prometteuses telles que l'aviculture, les viandes rouges, le lait, les rosacées, les céréales, le maraîchage, les légumineuses et l'olivier.
Les projets mis sur rails concernent un dossier d'agrégation de la filière du lait, dans la commune rurale Sbaa Rouadi (province Moulay Yacoub), un projet dans la filière céréalière au profit de 103 agriculteurs dans les communes rurales Ras Tabouda et Bir Tamtam (province de Sefrou) et un projet d'agrégation dans la filière des légumineuses, située dans les provinces de Moulay Yacoub et Sefrou, au profit de 500 agriculteurs. Toutes ces statistiques démontrent la modestie des résultats atteints aujourd'hui pour un concept mis en place, à l'origine, pour contourner la problématique du morcellement des terres et permettre la mutualisation des intrants et du financement. La formule se présente pourtant, selon le Service communication et promotion à la Direction régionale de l'agriculture Fès-Boulemane, comme solution pertinente pour une multitude de contraintes qui entravent l'amélioration de la production, et ce, aussi bien en amont (pénurie en investissements, complexité des statuts fonciers, organisation des agriculteurs…) qu'en aval (irrégularité de l'approvisionnement en quantité et en qualité pour les industries de valorisation en matières premières).
Au menu de cette Journée, figurait aussi une intéressante présentation par le détail de l'arsenal des mesures mises en place par l'État pour garantir le développement des projets d'agrégation.
Ces mesures portent notamment sur la préparation d'une offre de projets d'agrégation, la mise en place d'un soutien spécifique aux dossiers d'agrégation, l'accès préférentiel au foncier de l'État dans le cadre d'un partenariat, la mise en place d'un système de financement adapté, la préparation d'un cadre juridique approprié et l'élaboration d'un système d'assurance adéquat. Pour rappel, le soutien spécifique aux projets d'agrégation est décliné en diverses catégories d'aides accordées dans le cadre du Fonds de développement agricole. Il s'agit d'une subvention à taux et plafonds majorés pour l'acquisition du matériel agricole et pour l'équipement en système d'irrigation localisée ou de complément. Ces subventions peuvent être octroyées aussi bien à l'agrégateur qu'aux agrégés. Pour les projets d'irrigation localisée ou de complément, les taux de subvention sont respectivement de 100% et 70%. Pour l'équipement des exploitations en matériel agricole, les taux de subvention varient de 30% à 70%.
À cela, s'ajoute une subvention pour les investissements consentis pour la mise en place et l'équipement d'unités de valorisation autour desquelles se construit le Projet d'agrégation d'un taux de 10%, destiné aux agrégateurs promoteurs de projets d'agrégation. Enfin, une subvention forfaitaire d'encouragement à l'agrégation est accordée par hectare ou par nombre de têtes agrégés à l'agrégateur, à condition d'atteindre les objectifs minimaux du projet d'agrégation. Une véritable opération de séduction qui ne prend pas encore.
Quoi qu'il soit, le concept d'agrégation ressemble pour le moment, dans la région de Fès-Boulemane, à une opération de séduction qui n'a pas encore totalement pris ses marques…
Valeur ce jour, seulement trois projets d'agrégation ont été concrétisés dans la région de Fès-Boulemane depuis 2009. Cela fait peu sur les 85 projets du Pilier 1 programmés dans le cadre du Plan agricole régional concernant des filières prometteuses telles que l'aviculture, les viandes rouges, le lait, les rosacées, les céréales, le maraîchage, les légumineuses et l'olivier.
Les projets mis sur rails concernent un dossier d'agrégation de la filière du lait, dans la commune rurale Sbaa Rouadi (province Moulay Yacoub), un projet dans la filière céréalière au profit de 103 agriculteurs dans les communes rurales Ras Tabouda et Bir Tamtam (province de Sefrou) et un projet d'agrégation dans la filière des légumineuses, située dans les provinces de Moulay Yacoub et Sefrou, au profit de 500 agriculteurs. Toutes ces statistiques démontrent la modestie des résultats atteints aujourd'hui pour un concept mis en place, à l'origine, pour contourner la problématique du morcellement des terres et permettre la mutualisation des intrants et du financement. La formule se présente pourtant, selon le Service communication et promotion à la Direction régionale de l'agriculture Fès-Boulemane, comme solution pertinente pour une multitude de contraintes qui entravent l'amélioration de la production, et ce, aussi bien en amont (pénurie en investissements, complexité des statuts fonciers, organisation des agriculteurs…) qu'en aval (irrégularité de l'approvisionnement en quantité et en qualité pour les industries de valorisation en matières premières).
Au menu de cette Journée, figurait aussi une intéressante présentation par le détail de l'arsenal des mesures mises en place par l'État pour garantir le développement des projets d'agrégation.
Ces mesures portent notamment sur la préparation d'une offre de projets d'agrégation, la mise en place d'un soutien spécifique aux dossiers d'agrégation, l'accès préférentiel au foncier de l'État dans le cadre d'un partenariat, la mise en place d'un système de financement adapté, la préparation d'un cadre juridique approprié et l'élaboration d'un système d'assurance adéquat. Pour rappel, le soutien spécifique aux projets d'agrégation est décliné en diverses catégories d'aides accordées dans le cadre du Fonds de développement agricole. Il s'agit d'une subvention à taux et plafonds majorés pour l'acquisition du matériel agricole et pour l'équipement en système d'irrigation localisée ou de complément. Ces subventions peuvent être octroyées aussi bien à l'agrégateur qu'aux agrégés. Pour les projets d'irrigation localisée ou de complément, les taux de subvention sont respectivement de 100% et 70%. Pour l'équipement des exploitations en matériel agricole, les taux de subvention varient de 30% à 70%.
À cela, s'ajoute une subvention pour les investissements consentis pour la mise en place et l'équipement d'unités de valorisation autour desquelles se construit le Projet d'agrégation d'un taux de 10%, destiné aux agrégateurs promoteurs de projets d'agrégation. Enfin, une subvention forfaitaire d'encouragement à l'agrégation est accordée par hectare ou par nombre de têtes agrégés à l'agrégateur, à condition d'atteindre les objectifs minimaux du projet d'agrégation. Une véritable opération de séduction qui ne prend pas encore.
Quoi qu'il soit, le concept d'agrégation ressemble pour le moment, dans la région de Fès-Boulemane, à une opération de séduction qui n'a pas encore totalement pris ses marques…