M. El Othmani a relevé que «les rapports économiques, politiques et culturels entre les deux pays s’améliorent de plus en plus, ce qui a permis à l’Espagne de devenir le premier fournisseur du Maroc», ajoutant que ce pays est également bien positionné pour être le premier partenaire économique du Royaume. Néanmoins, a précisé le ministre, il reste plusieurs secteurs à fort potentiel devant être exploités par les deux pays comme l’automobile, l’industrie, le tourisme outre le domaine culturel, rappelant que plus de six millions de Marocains, dont des étudiants, des parlementaires et des académiciens, parlent la langue espagnole. En ce qui concerne les deux présides occupés de Sebta et Melilla, M. El Othmani a souligné que le Maroc plaide pour une «solution politique à travers le dialogue», faisant observer que cette position «reste inchangée». Dans le même sens, le ministre a rappelé que feu S.M. Hassan II avait proposé la mise en place d’un comité de réflexion pour trouver une solution à cette question, ajoutant que les gouvernements des deux pays ont réalisé des «efforts considérables pour dépasser les préjugés» et trouver un «terrain d’entente sur les questions de divergence».
Répondant à une question sur l’organisation de manifestations et sit-in pour revendiquer la souveraineté marocaine sur ces deux villes, M. El Othmani a indiqué que le Maroc, pays démocratique, «respecte les libertés publiques, d’expression et de manifestation».
Quant aux relations du Maroc avec les États-Unis, le ministre a souligné que Rabat et Washington entretiennent des «liens séculaires qui s’améliorent de plus en plus», rappelant l’accord de libre-échange signé entre les deux pays qui a donné un «nouvel élan à la coopération bilatérale».
Sur le plan politique, les deux pays ont lancé le Dialogue stratégique, dont la première réunion s’est tenue en septembre dernier à Washington, a rappelé M. El Othmani, se félicitant de la «solidité» des liens de coopération entre les deux pays.