Le Festival du film africain de Khouribga (FCAK) est «l'un des festivals internationaux les plus réussis», eu égard à ce qu'il véhicule comme valeurs de coopération et de fraternité avec le Continent africain, malgré son budget limité, a déclaré le président du FCAK, Noureddine Sail. Cette réputation dont jouit le Festival est partagée par l'ensemble des professionnels du cinéma africain et international et des critiques qui louent, à chaque édition, la qualité de l'organisation et des films retenus en compétition officielle, a indiqué Sail dans une déclaration à la MAP en marge de l'organisation de la 16 ème édition du FCAK.
Le FCAK est devenu une référence incontournable du septième art africain aux côtés du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) organisée chaque deux ans au Burkina Faso, a ajouté Sail. L'une des meilleures illustrations du succès du FCAK réside dans le nombre et la qualité des participants à cette messe africaine du septième art venus d'Europe ainsi que le nombre des long-métrages en compétition officielle dans ce Festival, a-t-il souligné. Il a, en outre, exprimé sa fierté de voir le FCAK souffler sa 36ème bougie, louant «le sacrifice et l'effort de plusieurs intervenants et du comité organisateur de cet événement».
Sail a, toutefois, lancé un appel aux autorités régionales pour qu'ils accompagnent ce festival dans son élan international et confortent la volonté des organisateurs d'en faire un événement incontournable sur la scène africaine, et surtout de garantir sa pérennité.
Le directeur du FCAK, Houcine Andoufi, a pour sa part indiqué dans une déclaration similaire que l'importance que revêt ce festival sur la scène internationale et continentale est considérable, ce qui appelle à l'adhésion de l'ensemble des intervenants régionaux à l'effort visant à garantir sa pérennité.
Il a, également, souligné que l'absence de soutien logistique et moral des autorités locales et provinciales risque de précipiter le déclin de ce festival qui a largement contribué à essor du cinéma africain.
Dix-sept créations cinématographiques de réalisateurs provenant d'Egypte, de Tunisie, de l'île Maurice, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Madagascar, du Togo, du Nigeria, du Burkina Faso, d'Angola, de Tanzanie, du Mozambique, de la Guinée Bissau et du Niger sont en lice pour les prix du Festival du cinéma africain, variant entre 25.000 et 100.000 dirhams.