Selon un membre du bureau politique du parti d'Abdellah Kadiri, la décision de dissoudre le parti devrait être officialisée, ce lundi à Rabat, lors de la tenue d'une réunion du bureau politique, première du genre après les législatives de vendredi
dernier.
Interrogée sur les raisons d'une telle décision, la même source, qui a requis l'anonymat, a indiqué que le PND comptait ainsi protester contre les «entraves dressées par ses adversaires contre Abdellah Kadiri à Berrechid».
Mais aussi pour le «traitement réservé à la liste nationale» de l'alliance PND-Al Ahd.
Cette dernière, affirment les responsables du PND, aurait recueilli les 6% des voix nécessaires, mais n'aurait rien obtenu puisque «victime d'un traitement de faveur ayant bénéficié à la liste nationale du PPS».
Le bureau politique du PND devra également, lors de la réunion annoncée, arrêter une date pour la tenue d'un congrès national extraordinaire de dissolution comme le stipule la loi sur les partis politiques.
Ce congrès pourrait se tenir dans une semaine ou une dizaine de jours, précisent les mêmes sources.
Une premièère, en fait, dans les annales de la vie politique. Autant dire que l'alliance, lancée en grande pompe qui a lié les sorts du parti de Kadiri aux amis de Ouazzani, n'a pas eu l'effet escompté.
C'est que les deux formations s'attendaient à sortir avec un score plus important que ce qu'elles pouvaient récolter chacune de son côté.
Les calculs ont surestimé les capacités de mobilisation des deux partis.
Or, il se trouve même que lors de l'annonce de ladite union, les observateurs n'ont pas manqué de relever la contre-nature d'une telle alliance, puisqu'elle ne répondait, dans l'absolu, à aucune logique en termes, notamùment, de référentiels.
D'autant plus que jusqu'à il y a peu de temps, le parti Al Ahd était en “union parlementaire” avec le PPS, dans le cadre de l'alliance socialiste.
De tels revirements ont laissé plutôt complexe.
Les observateurs y ayant vu une inscription dans une démarche purement électoraliste.
A noter, en outre, que le PND, à l'issue du scrutin de vendredi dernier, a obtenu trois sièges, soit le même nombre qui est revenu à Al Ahd, son partenaire dans l'alliance électorale scellée quelques semaines avant la date des élections. La liste nationale commune, elle, n'a obtenu aucun siège.
C'est à en avoir les cheveux tout gris.
dernier.
Interrogée sur les raisons d'une telle décision, la même source, qui a requis l'anonymat, a indiqué que le PND comptait ainsi protester contre les «entraves dressées par ses adversaires contre Abdellah Kadiri à Berrechid».
Mais aussi pour le «traitement réservé à la liste nationale» de l'alliance PND-Al Ahd.
Cette dernière, affirment les responsables du PND, aurait recueilli les 6% des voix nécessaires, mais n'aurait rien obtenu puisque «victime d'un traitement de faveur ayant bénéficié à la liste nationale du PPS».
Le bureau politique du PND devra également, lors de la réunion annoncée, arrêter une date pour la tenue d'un congrès national extraordinaire de dissolution comme le stipule la loi sur les partis politiques.
Ce congrès pourrait se tenir dans une semaine ou une dizaine de jours, précisent les mêmes sources.
Une premièère, en fait, dans les annales de la vie politique. Autant dire que l'alliance, lancée en grande pompe qui a lié les sorts du parti de Kadiri aux amis de Ouazzani, n'a pas eu l'effet escompté.
C'est que les deux formations s'attendaient à sortir avec un score plus important que ce qu'elles pouvaient récolter chacune de son côté.
Les calculs ont surestimé les capacités de mobilisation des deux partis.
Or, il se trouve même que lors de l'annonce de ladite union, les observateurs n'ont pas manqué de relever la contre-nature d'une telle alliance, puisqu'elle ne répondait, dans l'absolu, à aucune logique en termes, notamùment, de référentiels.
D'autant plus que jusqu'à il y a peu de temps, le parti Al Ahd était en “union parlementaire” avec le PPS, dans le cadre de l'alliance socialiste.
De tels revirements ont laissé plutôt complexe.
Les observateurs y ayant vu une inscription dans une démarche purement électoraliste.
A noter, en outre, que le PND, à l'issue du scrutin de vendredi dernier, a obtenu trois sièges, soit le même nombre qui est revenu à Al Ahd, son partenaire dans l'alliance électorale scellée quelques semaines avant la date des élections. La liste nationale commune, elle, n'a obtenu aucun siège.
C'est à en avoir les cheveux tout gris.