«Nous escortions des familles sortant de Syrte et leur convoi a été la cible de tirs» de canons anti-aériens, de lance-roquettes RPG et d'armes de petit calibre des pro-Kadhafi, a indiqué à l'AFP un commandant, Oussama Mouttaoua Soueily.
«L'un de nos combattants a été tué, la voiture d'une famille a été détruite» et ses passagers ont vraisemblablement tous péri, a-t-il ajouté. Les faits se sont déroulés près de la sortie ouest de Syrte, ligne de front des forces du Conseil national de transition (CNT).
«Nous essayons de faire sortir les familles. On en est entre 400 et 500 voitures par jour. Nous essayons en quelque sorte d'affamer» les pro-Kadhafi, a dit M. Soueily interrogé sur l'arrêt de l'offensive des pro-CNT pour la troisième journée consécutive. Selon ses informations, dans la ville, il n'y a plus ni eau ni électricité, les commerces sont fermés et les habitants n'ont plus rien à manger. «Une fois que le flot (des départs) se sera tari, puis s'interrompra, ce sera le moment d'agir.
Nous ne voulons pas d'une victoire à n'importe quel prix», dit-il. En fin de journée, l'hôpital de campagne qui examinait les réfugiés avait enregistré plus de 700 entrées. Parmi les réfugiés, certains ont affirmé que les combattants pro-Kadhafi empêchaient les civils de quitter Syrte en installant des sacs de sable en travers des routes et en tirant sur les voitures.
A Bani Walid (170 km au sud-est de Tripoli), autre bastion pro-Kadhafi, se déroulent des affrontements sporadiques, selon un journaliste de l'AFP.
Dans cette vaste oasis, les forces du CNT n'ont enregistré qu'une très petite avancée depuis plusieurs semaines.
Depuis jeudi, les combattants du CNT marquaient une pause dans les combats à Bani Walid imputant leurs difficultés à un manque de coordination et à l'absence d'un commandement unifié pour cette bataille dans le désert. Mercredi, ils avaient réussi à prendre le contrôle de Sebha, fief de la tribu des Kadhadfa dont est issu le «Guide» déchu à 750 km au sud-est de Tripoli. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé vendredi, à la suite d'informations diffusées par la chaîne américaine CNN, la présence d'un stock de concentré d'uranium près de Sebha.
«Nous pouvons confirmer qu'il y a du concentré d'uranium (yellow cake) stocké dans des barils sur un site proche de Sebha au centre de la Libye, préalablement déclaré par la Libye à l'AIEA», a indiqué une porte-parole de l'agence Gill Tudor. Si l'ex-Premier ministre du colonel Kadhafi, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, a été condamné jeudi en Tunisie à six mois de prison pour franchissement illégal de la frontière, le leader déchu, originaire de Syrte, reste lui introuvable depuis la chute de son QG tripolitain de Bab el-Aziziya le 23 août.
Un important général loyaliste arrêté lundi à Sebha a affirmé que Mouammar Kadhafi «l'avait contacté par téléphone il y a une dizaine de jours et qu'il se déplaçait secrètement entre Sebha et Ghat» (à la frontière algérienne), a dit à l'AFP Barka Wardougou, chef de la «brigade du Bouclier du désert», pro-CNT. Cité par la télévision Arraï basée à Damas, le porte-parole du pouvoir déchu Moussa Ibrahim, en fuite, a de nouveau appelé à la résistance contre «les agents et les traîtres» en faisant état de «victoires qualitatives» notamment à Bani Walid et Sebha.
«Le général Belgacem Al-Abaaj que nous avons capturé lundi nous a dit que Mouammar Kadhafi l'avait contacté par téléphone il y a une dizaine de jours et qu'il se déplaçait secrètement entre Sebha (à 750 km au sud de Tripoli) et Ghat» (à la frontière algérienne), a dit au téléphone à l'AFP Barka Wardougou, chef de la «brigade du bouclier du désert», dépendante du CNT.
Des mercenaires tchadiens et nigériens l'aident en lui indiquant des routes dans le désert», a précisé le général Al-Abaaj. Chef des renseignements du régime de Kadhafi dans la région d'Al Khofra, ce général était recherché par les forces du nouveau régime libyen pour plusieurs crimes à Al Khofra (extrême sud du pays), selon M. Wardougou.
«L'un de nos combattants a été tué, la voiture d'une famille a été détruite» et ses passagers ont vraisemblablement tous péri, a-t-il ajouté. Les faits se sont déroulés près de la sortie ouest de Syrte, ligne de front des forces du Conseil national de transition (CNT).
«Nous essayons de faire sortir les familles. On en est entre 400 et 500 voitures par jour. Nous essayons en quelque sorte d'affamer» les pro-Kadhafi, a dit M. Soueily interrogé sur l'arrêt de l'offensive des pro-CNT pour la troisième journée consécutive. Selon ses informations, dans la ville, il n'y a plus ni eau ni électricité, les commerces sont fermés et les habitants n'ont plus rien à manger. «Une fois que le flot (des départs) se sera tari, puis s'interrompra, ce sera le moment d'agir.
Nous ne voulons pas d'une victoire à n'importe quel prix», dit-il. En fin de journée, l'hôpital de campagne qui examinait les réfugiés avait enregistré plus de 700 entrées. Parmi les réfugiés, certains ont affirmé que les combattants pro-Kadhafi empêchaient les civils de quitter Syrte en installant des sacs de sable en travers des routes et en tirant sur les voitures.
A Bani Walid (170 km au sud-est de Tripoli), autre bastion pro-Kadhafi, se déroulent des affrontements sporadiques, selon un journaliste de l'AFP.
Dans cette vaste oasis, les forces du CNT n'ont enregistré qu'une très petite avancée depuis plusieurs semaines.
Depuis jeudi, les combattants du CNT marquaient une pause dans les combats à Bani Walid imputant leurs difficultés à un manque de coordination et à l'absence d'un commandement unifié pour cette bataille dans le désert. Mercredi, ils avaient réussi à prendre le contrôle de Sebha, fief de la tribu des Kadhadfa dont est issu le «Guide» déchu à 750 km au sud-est de Tripoli. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé vendredi, à la suite d'informations diffusées par la chaîne américaine CNN, la présence d'un stock de concentré d'uranium près de Sebha.
«Nous pouvons confirmer qu'il y a du concentré d'uranium (yellow cake) stocké dans des barils sur un site proche de Sebha au centre de la Libye, préalablement déclaré par la Libye à l'AIEA», a indiqué une porte-parole de l'agence Gill Tudor. Si l'ex-Premier ministre du colonel Kadhafi, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, a été condamné jeudi en Tunisie à six mois de prison pour franchissement illégal de la frontière, le leader déchu, originaire de Syrte, reste lui introuvable depuis la chute de son QG tripolitain de Bab el-Aziziya le 23 août.
Un important général loyaliste arrêté lundi à Sebha a affirmé que Mouammar Kadhafi «l'avait contacté par téléphone il y a une dizaine de jours et qu'il se déplaçait secrètement entre Sebha et Ghat» (à la frontière algérienne), a dit à l'AFP Barka Wardougou, chef de la «brigade du Bouclier du désert», pro-CNT. Cité par la télévision Arraï basée à Damas, le porte-parole du pouvoir déchu Moussa Ibrahim, en fuite, a de nouveau appelé à la résistance contre «les agents et les traîtres» en faisant état de «victoires qualitatives» notamment à Bani Walid et Sebha.
Kadhafi était récemment dans le sud de la Libye
Un important général loyal au dirigeant déchu Mouammar Kadhafi arrêté lundi à Sebha (sud), a affirmé que le «Guide» libyen «se déplaçait secrètement» dans les régions du sud désertique, a rapporté vendredi un chef militaire du Conseil national de transition (CNT).«Le général Belgacem Al-Abaaj que nous avons capturé lundi nous a dit que Mouammar Kadhafi l'avait contacté par téléphone il y a une dizaine de jours et qu'il se déplaçait secrètement entre Sebha (à 750 km au sud de Tripoli) et Ghat» (à la frontière algérienne), a dit au téléphone à l'AFP Barka Wardougou, chef de la «brigade du bouclier du désert», dépendante du CNT.
Des mercenaires tchadiens et nigériens l'aident en lui indiquant des routes dans le désert», a précisé le général Al-Abaaj. Chef des renseignements du régime de Kadhafi dans la région d'Al Khofra, ce général était recherché par les forces du nouveau régime libyen pour plusieurs crimes à Al Khofra (extrême sud du pays), selon M. Wardougou.