Le Maroc fait partie des pays africains où il est intéressant d’investir en immobilier. Le
classement publié hier par
Business Insider le positionne à la
5e place des pays du continent en la matière. Les auteurs de ce classement qualifient l’investissement dans l’immobilier au Royaume de «choix judicieux,
compte tenu de la
stabilité du pays
».
Lire aussi : Immobilier : Les Marocains du monde boostent le marchéCette stabilité, parallèlement à une population croissante, garantit
une demande constante sur les logements, faisant du Maroc une destination attractive pour les investisseurs en immobilier. Alors que les
rendements locatifs varient de 3,1% à 5,8%, l’
inflation prévue pour les prochaines années suggère une appréciation potentielle de la
valeur des propriétés, rendant les investissements stratégiques.
Le marché immobilier marocain affiche donc une proposition attrayante. Il est porté par la
résilience économique du pays et la
reprise du secteur touristique. En effet, rappellent les auteurs, les arrivées et les revenus touristiques ont considérablement rebondi. De plus, le pays vise à attirer 17,5 millions de touristes et la création de 200.000 nouveaux emplois dans le secteur touristique d'ici 2026. Autant d’atouts qui renforceront davantage la position du Maroc comme une destination de choix pour l’investissement en immobilier et une opportunité intéressante pour les
investisseurs en quête de stabilité et de rendements à long terme en
Afrique du Nord.
Le Nigeria, en tête du classement
L’immobilier nigérian est considéré comme une opportunité d’investissement intéressante, portée par une croissance robuste. En 2022, soulignent les auteurs du classement,
le secteur a contribué pour plus de 28.000 milliards de Nairas au
PIB du pays, ce qui témoigne de son importance économique. Par ailleurs, les prévisions anticipent des réformes structurelles et une consolidation des agences clés. Ce qui aura pour effet une simplification des processus de
développement de logements et d’
accès à la propriété. Les principaux pôles de croissance en 2023 comprennent
Lagos, Port Harcourt et Uyo, avec un accent sur le logement abordable et le développement de l’
agrotechnologie.
En gros, les investisseurs dans l’immobilier nigérian devraient bénéficier d’un marché en plein essor prêt à davantage se développer. À mesure que le secteur prospère, le potentiel de rendement augmente, stimulé par la
rénovation urbaine, la
création d’emplois et les
investissements stratégiques. Malgré des défis tels que la hausse des coûts de production, les opportunités abondent pour les investisseurs à la recherche de marchés à forte croissance en Afrique.
Kenya : Résilience, croissance et opportunités
A la 2e place du classement, le Kenya affiche un secteur immobilier florissant. Ce marché est alimenté par un développement robuste des infrastructures, une urbanisation rapide, une
reprise économique post-COVID-19 et une confiance croissante des investisseurs. C’est pourquoi, il présente des perspectives d'investissement intéressantes. Représentant 13,8% du
PIB du pays, ce secteur à la croissance soutenue positionne le Kenya comme un
hotspot immobilier mondial, avec de bonnes perspectives à l’horizon 2024.
Les
espaces de bureaux et d'entreposage sont très demandés, avec une préférence croissante pour les
bureaux équipés et les
normes internationales. Les délocalisations stratégiques des
parcs industriels répondent à la croissance des activités d’import-export et génèrent une demande en immobilier en constante hausse. Pour sa part,
le marché résidentiel, notamment
locatif, offre un immense potentiel en raison d’une population en forte croissance et un déficit annuel de 200.000 logements. Ainsi, concluent les auteurs, le paysage immobilier dynamique du Kenya offre aux investisseurs résilience, croissance et opportunités.
Ghana : Stabilité, croissance et rendements attractifs
Investir dans l’immobilier ghanéen, 3e de ce classement, est «une sage décision» grâce à la stabilité et à la croissance dont bénéficie ce pays. En effet, les
politiques économiques du gouvernement «ont renforcé la stabilité monétaire et réduit l'inflation», créant ainsi un
climat favorable pour les investisseurs immobiliers et les entreprises.
Le marché immobilier du Ghana offre des rendements locatifs attractifs pour les investisseurs, allant de 19,3% à 22%. De plus, l’augmentation prévue, par le FMI, de 74,7% de l’inflation au cours des cinq prochaines années positionne l’immobilier comme une couverture contre l’
instabilité économique, avec à la clé
des plus-values intéressantes lors de la vente ou des
revenus locatifs encore plus élevés.
Pour les
investisseurs étrangers, soulignent les auteurs, la dévaluation du Cedi ghanéen constitue le moment opportun pour entrer sur le marché. Des taux de change favorables rendent en effet les propriétés plus abordables et les revenus locatifs plus rémunérateurs dans la monnaie locale. Stabilité, croissance et rendements attractifs sont donc les principaux atouts de l’immobilier ghanéen.
Afrique du Sud, la transformation numérique de l’immobilier attire
Investir dans l’immobilier sud-africain, 4e de ce classement, est «une décision stratégique». Plusieurs facteurs clés motivent un tel choix. L’
urbanisation continue d’exercer une grande attractivité sur la population et stimule la demande sur les propriétés urbaines bien situées. L’essor rapide des
maisons intelligentes, qui devrait représenter un marché de 31,41 milliards de dollars d’ici 2033, offre pour sa part un avantage non négligeable.
Les pratiques de construction durables et respectueuses de l’environnement, elles, gagnent également du terrain. Ce qui
crée de nouvelles perspectives d’investissement.
Par ailleurs, le paysage immobilier sud-africain subit une transformation numérique : les visites virtuelles de propriétés et la tokenisation immobilière basée sur la blockchain s’imposent désormais dans les transactions immobilières. Autant d’avancées qui encouragent à l’investissement dans l’immobilier sud-africain.
Rwanda : Une croissance de 9% au premier trimestreLe Rwanda arrive 6e de ce classement. Son marché immobilier a connu, au premier trimestre,
une croissance de 9%. Il s’impose comme
l'un des secteurs à la croissance la plus rapide du pays. Derrière cette croissance,
une urbanisation croissante, une
demande en hausse sur les logements et les espaces commerciaux ainsi que
des investissements du gouvernement dans les infrastructures. La
croissance démographique est également un
facteur de développement pour ce secteur. Avec une baisse attendue de l’inflation et une classe moyenne forte à la recherche d’espaces de qualité, le Rwanda «offre un paysage stratégique» pour l’investissement immobilier.