14 Décembre 2022 À 13:23
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Quelques jours avant l’entame de la Coupe du monde 2022, Samuel Eto’o prédisait une finale 100% africaine entre le Maroc et le Cameroun, précisant que les protégés de Walid Regragui allaient dominer la poule F, pour ensuite éliminer l’Espagne et le Portugal. Pour justifier son pronostic concernant les Lions de l’Atlas, l’ancien buteur en série avait indiqué que le Maroc «avait tout, un président de fédération visionnaire, qui a donné les moyens à son football pour que son équipe soit parmi les meilleures dans le monde». Mardi à Doha, Eto’o était donc enchanté au moment de commenter cette prévision, en se confiant au média Qatari «Winwin». «C’est un exploit mérité, fruit d’un travail colossal et d’une grande volonté de développer le football au Royaume du Maroc. Il y a aussi une grande présence au niveau mental et physique chez les joueurs, qui sont encadrés par un jeune staff, formé selon les normes scientifiques… Beaucoup n’ont pas apprécié le fait que j’ai prévu la qualification du Maroc en finale, avant le début du tournoi, en compagnie du Cameroun. Ces déclarations n’ont pas été faites au hasard, car nous disposons de joueurs africains qui se sont imposés en Europe, dans les plus grands clubs. Notre potentiel est grand, à l’image de celui de l’Europe ou de l’Amérique latine, nous sommes même meilleurs au niveau de la technique et du talent. Seule la confiance nous manquait, et nous devons à présent soutenir le Maroc, qui est devenu un exemple pour lutter contre les mentalités défaitistes dominantes», a expliqué le meilleur buteur de l’histoire de la CAN.
Le président de la Fecafoot a ensuite rappelé que le Maroc avait envoyé plusieurs signaux, en dominant les compétitions africaines interclubs, sans oublier le football féminin avec la finale de la CAN féminine et le sacre de l'AS FAR en Ligue des champions de la CAF. Samuel Eto’o a clairement appelé les médias à revoir leur discours et à rompre avec les termes «surprise» et «coïncidence», estimant que ces descriptions encouragent les idées régressives et sous-estiment le football africain. «Il est temps que l’Afrique s’affirme sur la scène mondiale et nous serons tous derrière le Maroc, notre porte-étendard au Qatar… Je le clame haut et fort : l’Afrique jouera la consécration en Coupe du monde dans 4 ans !»
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