LE MATIN
27 Mai 2025
À 09:56
Ce
projet de loi a été examiné par le
gouvernement dans la forme, tandis que son contenu fera l’objet de discussions avec les professionnels du secteur dans le cadre de l’
auto-régulation de la profession.
Répondant à des questions sur "l’autorégulation du secteur de la
presse", le ministre a relevé que les conclusions de l’expérience de l’auto-régulation ont constitué une source d’élaboration de ce texte, notant que l’objectif est d’aboutir à "un texte garantissant l’autorégulation et la moralisation de la profession de presse".
Le ministre s'est attardé, à ce propos, sur l'expérience d'autorégulation de la
profession journalistique à travers le processus qui s'est soldé par l'établissement du
CNP, notant que ce processus, "bien plus qu’une simple mesure administrative, reflète une prise de conscience profonde que la
liberté de la presse, telle que garantie par la
constitution, ne saurait se concrétiser qu’à travers des mécanismes d'auto-régulation".
Après avoir souligné que l’auto-régulation vise à consolider la liberté de la profession et à consacrer le droit constitutionnel de son exercice, il a noté que la Constitution, dans son article 28, souligne l'importance d'organiser le secteur de la presse sur des bases démocratiques.
L'auto-régulation, a-t-il poursuivi, vise à protéger la profession contre des pratiques non éthiques ou non-professionnelles qui pourraient ternir sa réputation, telles que les
fake news, la
désinformation et d’autres pratiques négatives.
Et d’ajouter que l’auto-régulation n’est pas l’apanage des
journalistes, mais concerne la société dans son ensemble en ce sens que la presse est au service de la société.