LE MATIN
21 Décembre 2023
À 14:12
Le
Conseil de gouvernement, réuni jeudi sous la présidence du chef du gouvernement,
Aziz Akhannouch, a examiné et approuvé, le projet de décret n° 2.23.923 fixant les attributions et l'organisation du département du
développement durable.
Présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable,
Leila Benali, ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions et recommandations du rapport général sur le nouveau modèle de développement. Parmi ces conclusions, celles mettant l’accent sur la nécessité de hisser le Royaume au rang des pays leaders dans le domaine de la production non émettrice de
carbone, responsable et durable et ce, à travers la convergence des interventions des différentes parties dans l'implémentation de la stratégie nationale de
développement durable, a indiqué le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Mustapha Baitas, lors d'un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.
Ce projet s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions et consultations nationales et régionales relatives à la révision de la
stratégie nationale de développement durable, appelant au renforcement du cadre institutionnel chargé de sa mise en application, dont les structures administratives en charge de la coordination, de l’évaluation et du suivi des indicateurs d’exécution, a ajouté le ministre.
Le
Conseil de gouvernement a également approuvé le projet de décret n°2.23.922 fixant les attributions et l'organisation du département de la
transition énergétique, en prenant compte les observations soulevées, notamment celles axées sur l’amélioration de la performance de l'administration en tant que levier de réalisation des transformations structurelles, a souligné la même source. Il s'agit en effet de simplifier et d'alléger les mesures de gestion interne, en se focalisant sur les missions transversales et les résultats, et en favorisant l’émergence d'espaces territoriaux comme lieu de convergence de l’action publique, a-t-il conclu.