Cette déclaration a été faite par l'ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l'Onu, Mohamed Aujjar, lors d'une réunion du Comité préparatoire intergouvernemental de la 3è Conférence mondiale sur la réduction des risques de désastres, prévue les 14 et 15 mars prochain au Japon.
La question de la différenciation entre pays développés et pays en développement devra être explicitement évoquée par le projet de cadre d'action à soumettre à la conférence, compte tenu du niveau de développement inégal des deux catégories de pays, a insisté l'ambassadeur.
Il a ainsi affirmé que «le paragraphe sur la coopération internationale doit évoquer l'octroi de ressources financières, régulières et additionnelles pour les PED en vue de pouvoir bâtir un processus de résilience durable, inclusif et transparent».
Il a, dans ce contexte, souligné que le droit au développement est «un droit extrêmement légitime qui devra figurer, impérativement, dans ce projet de texte de négociations».
La réduction des risques de catastrophe devra constituer, désormais, une obligation légale internationale et, partant, un précieux appui au respect des droits de l'Homme, de l'approche genre et des handicapés, a-t-il fait valoir.
En outre, l'ambassadeur a relevé que la réduction des risques de catastrophe détiendra, en conséquence, des liens directs aussi bien avec les Objectifs du Millénaire pour le développement qu'avec les objectifs du développement durable.
Par la même occasion, il a rendu un vibrant hommage au secrétariat de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC).
Il a, particulièrement, félicité la représentante spéciale de l'Onu, les ambassadeurs de Finlande et de Thaïlande, co-présidents du comité préparatoire de la conférence de Sendai (Japon) et l'ambassadeur de la Jamaïque, président du Groupe de travail informel sur les objectifs et les indicateurs, pour les efforts qu'ils déploient pour un dialogue constructif dans le cadre des Nations unies, autour de la question épineuse des risques de désastre.