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0ffrir une nouvelle vie à quelque 3.000 casbahs et ksour

Une convention vient d’être signée par le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdellah, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement au Maroc, Bruno Pouëzat, dans le but de financer un nouveau programme d’accompagnement pour la valorisation durable des ksour et casbahs. Doté d’une enveloppe budgétaire de 139 millions de dirhams, le projet s’étalera sur une période de 10 ans.

0ffrir une nouvelle vie à quelque 3.000 casbahs et ksour
le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdellah, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement au Maroc, Bruno Pouëzat, au moment de la signature.

Un nouveau programme d’accompagnement pour la valorisation durable des ksour et casbahs dans la région de Zagoura, Ouarzazate, Tinghir et Errachidia vient d’être lancé hier à Rabat par le ministère de l’Habitat et de la politique de la ville avec le soutien financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). D’après le ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah, le projet vise à enclencher un cercle vertueux afin de favoriser l’appropriation du chantier de valorisation durable de l’habitat en terre et du patrimoine des ksour et casbahs par les acteurs locaux dans le but de générer à long terme des retombées socio-économiques positives pour les populations locales, en particulier les jeunes et les femmes.

Doté d’une enveloppe budgétaire de près de 139 millions de dirhams, ce programme, financé conjointement par le département de tutelle et le PNUD, s’étalera sur une période de 10 ans (2015-2025) et permettra de réhabiliter une dizaine de ksour et casbahs pilotes tout en améliorant les conditions de vie de leur population, notamment en matière d’habitat. «Nous souhaitons que les familles qui résident dans ces espaces puissent s’approprier les lieux et vivent dans un cadre décent. Cela pourra être possible si on dote les régions qui abritent les casbahs et ksour de services publics, et que l’on crée de la richesse à travers la mise en place d’activités génératrices de revenus», note le responsable gouvernemental.

Outre cet objectif, le plan d’accompagnement ambitionne de doter les pouvoirs publics d’une vision et d’une programmation à mettre en œuvre d’ici 2025. Il est prévu également de renforcer les capacités des acteurs privés et publics ainsi que des populations à travers des campagnes de sensibilisation et de formation.
S’agissant de la mise en œuvre de ce programme, le ministère favorise le recours à une approche participative basée sur la mobilisation et la fédération de tous les acteurs concernés autour de ce projet à fort potentiel économique et social. «Plusieurs acteurs interviendront dans la réalisation de ce projet, notamment les départements ministériels, les agences de développement économique et social, les collectivités territoriales ainsi que le secteur et les organisations non gouvernementales.

La population sera également impliquée dans la réalisation de ce programme ; ce qui lui permettra de s’approprier le projet et de prendre conscience de l’importance de ce patrimoine culturel», explique le représentant résident du PNUD, Bruno Pouëzat. Ce programme tombe à point nommé pour sauvegarder et valoriser un patrimoine culturel sérieusement menacé. En effet, sur les 4.000 ksour et casbahs recensés, 2.500 sont soit en état de dégradation avancée, soit abandonnés malgré les différentes actions entreprises par le ministère en vue de réhabiliter ces espaces et qui ont permis la restauration d’une vingtaine d’entre eux.

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