Le premier épisode de la série "Masterclass Papa - Maman" se penche sur le thème de l'exposition des enfants aux écrans, avec la participation d'Imane Kendili, psychiatre spécialiste des addictions. Les questions abordées incluent les impacts sur les enfants, les mesures de limitation à mettre en place et l’accompagnement en situation de dépendance.
Cette exposition précoce aux écrans peut avoir des répercussions significatives sur la santé des enfants, telles que l'obésité infantile, les troubles du sommeil, les difficultés de langage et une diminution de la capacité de concentration. Face à ce constat alarmant, faut-il totalement bannir les écrans ? Non, répond l'experte, "il s'agit plutôt de trouver un juste milieu, en limitant leur usage et en encadrant leur utilisation".
Père d’un enfant de 5 ans, Mohammed souffre des crises de ce dernier lorsqu’il essaie de lui retirer l’écran. En réponse à cette détresse, l'addictologue explique qu'il est nécessaire de faire appel à des professionnels pour accompagner les parents, soulignant que "la présence d'une dépendance indique des troubles du comportement chez l'enfant".
Pas d’écrans avant 3 ans
Cette règle, souvent négligée, va à l'encontre des pratiques adoptées par de nombreux parents, qui, par facilité, exposent leurs enfants aux écrans dès leur plus jeune âge. Pour Dr. Kendili, cette tendance, en pleine expansion, perturbe les activités saines d'autrefois (cuisine, jardinage) qui, en favorisant la motricité, le langage et la connexion émotionnelle, offraient aux enfants un développement harmonieux, bien loin des effets néfastes des écrans.Cette exposition précoce aux écrans peut avoir des répercussions significatives sur la santé des enfants, telles que l'obésité infantile, les troubles du sommeil, les difficultés de langage et une diminution de la capacité de concentration. Face à ce constat alarmant, faut-il totalement bannir les écrans ? Non, répond l'experte, "il s'agit plutôt de trouver un juste milieu, en limitant leur usage et en encadrant leur utilisation".
Dépendance et limitation des écrans
Dans la seconde partie de l’émission, un format interactif est introduit, offrant à la spécialiste l'occasion de répondre à une sélection de questions des parents. C'est le cas de Leila, mère dont la fille est scotchée aux écrans à tout juste un an! Pas de panique, rassure Dr. Kendili. "Il n'est jamais trop tard pour établir des règles et substituer les écrans par des séances de dessins animés à la télévision, d'une durée de 15 à 20 minutes, ayant un début et une fin", lui conseille l'experte.Père d’un enfant de 5 ans, Mohammed souffre des crises de ce dernier lorsqu’il essaie de lui retirer l’écran. En réponse à cette détresse, l'addictologue explique qu'il est nécessaire de faire appel à des professionnels pour accompagner les parents, soulignant que "la présence d'une dépendance indique des troubles du comportement chez l'enfant".
Votre avis compte pour nous afin d'améliorer notre contenu, merci de répondre à cette enquête de satisfaction