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La digitalisation, véritable relais de croissance

Le rendez-vous de l’assurance de Casablanca a clôturé hier ses travaux. La transformation digitale et ses enjeux ont meublé les débats de ce forum, organisé par la FMSAR.

La digitalisation, véritable relais de croissance
Le rendez-vous de l’assurance de Casablanca a réuni 700 participants. Ph. Saouri

Comment profiter du digital dans le secteur de l’assurance ? C’est la question à laquelle ont voulu répondre les différents experts lors des ateliers de la deuxième journée de la deuxième édition du Rendez-vous de Casablanca de l’assurance, organisé par La Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR). Hier, jeudi 16 avril, cet événement, de deux jours, a clôturé ses travaux. Le thème choisi pour cette année était «Assurance et réassurance en Afrique : distribution et relation client à l’ère du digital». Les différents ateliers ont ainsi abordé différentes problématiques relatives à la digitalisation du secteur de l’assurance, tels les changements qu’implique la digitalisation dans les réseaux de distribution, au niveau des stratégies marketing et commerciales ainsi que l’accompagnement réglementaire. Pour Hassan Boubrek, directeur des assurances et de la prévoyance sociale (DAPS), le Maroc s’est toujours inscrit dans la modernisation de son économie en mettant les nouvelles technologies au centre de ses priorités. La DAPS prône toutefois une digitalisation progressive qui tienne compte des spécificités du marché marocain et qui assure la protection des assurés.

Signature électronique, les raisons d’un retard d’opérationnalisation

Hassan Boubrek a confié que si le chantier de la signature électronique au Maroc a pris du retard, c’est justement en raison des enjeux de protection de l’assuré. «La réglementation actuelle n’est pas en faveur du client. Pour mettre en œuvre la signature électronique, il faut une protection totale des assurés», développe le patron de la DAPS.
La digitalisation dans l’assurance est aussi une question de moyens. Selon Franck Desvignes, directeur Digital chez Axa Group, la digitalisation du groupe français Axa a nécessité une enveloppe de 950 millions d’euros en 2013. «En 2015, c’est 450 millions d’euros que nous consacrerons à cette transformation digitale», affirme-t-il.
Mais la transition digitale reste inéluctable pour les dirigeants du secteur de l’assurance dans le monde, surtout dans le contexte actuel. Pour Ronald Sloukgi, associé stratégie opérationnelle chez PwC, 86% des dirigeants dans le secteur de l’assurance estiment aujourd’hui que la croissance sera au rendez-vous en 2015 dans le secteur. Alors que ce pourcentage avoisinait les 50% il y a deux années. Et 90% des sondés estiment que cette croissance sera favorisée par le digital. Ronald Sloukgi a aussi rapporté que 61% des dirigeants pensent que la technologie va transformer leur activité dans les cinq ans à venir. Et ce, sur l’ensemble de la chaîne de valeur : de la distribution à la gestion des sinistres. Des freins continuent toutefois d’inquiéter ces dirigeants sondés par PwC. Il s’agit, pour eux, de la sur-réglementation de leur industrie et des cyberattaques, qui deviennent de plus en plus fréquentes. 

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