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L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué avoir fait recours, avec le gouvernement philippin. à des drones en vue d'identifier les terres agricoles les plus exposées aux risques de catastrophes et d'en évaluer les dégâts.
L’objectif est d'anticiper les effets négatifs du changement climatique, des inondations et des typhons sur la sécurité alimentaire, a précisé la FAO dans un communiqué.
Dans le cadre de la phase pilote de ce projet financé par le ministère de l'agriculture des Philippines et la FAO, deux drones ont déjà été envoyés pour survoler les provinces du pays affectées par le phénomène El Nino.
Quelque 25 experts techniques gouvernementaux et de la FAO sont prêts à être déployés à travers l'archipel pour renforcer les opérations menées par les drones. Pendant trois semaines, ils ont été formés à faire voler les drones et ont appris différentes méthodes d'évaluation aérienne à distance.
Les drones sont dotés d'un équipement de photogrammétrie et de navigation capable de générer des cartes détaillées, avec un certain nombre de données, à partir de photos aériennes comprenant l'indice différentiel normalisé de végétation, aussi appelé NDVI, une formule utilisée pour évaluer la santé des végétaux.
Capable de parcourir jusqu' à 600 hectares par jour, les drones devraient accélérer le processus d'analyse des risques de manière significative, selon Christopher Morales, directeur des opérations sur le terrain pour le département philippin de l'agriculture.
Les Philippines font partie des pays les plus exposés aux risques de tempêtes tropicales et autres catastrophes dues aux changements climatiques. Selon la FAO, des séismes, des typhons et des inondations ont causé ces dernières années la mort de milliers de personnes, anéantissant complètement les infrastructures et l'économie de l'archipel.
De telles catastrophes ont d'importantes répercussions sur les fermes et les systèmes alimentaires, privant les populations de nourriture et compromettant la capacité de production agricole pendant des années, note l'agence onusienne.
