La Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Mohammedia a abrité, mercredi, une table ronde sur «La protection juridique des enfants en conflit avec la loi». Organisée par l'Association Justice (pour le droit à un procès équitable), en partenariat avec le ministère de la Justice et des libertés et la Faculté des sciences juridiques de Mohammedia, cette rencontre ambitionne de contribuer à l'élaboration de fondements solides visant à mettre en place une politique pénale consolidant la protection des enfants et personnes à besoins spéciaux avec une vision qui va en droite ligne avec l'esprit des pactes et conventions internationales en matière des droits de l'Homme, selon les organisateurs.
Cette table ronde régionale vise à sensibiliser les avocats et juges ainsi que les autres acteurs du domaine judiciaire à la protection des mineurs en conflit avec la loi en adoptant des normes spécifiques quant à la mise en œuvre du pouvoir discrétionnaire, a souligné la secrétaire générale de l'Association Justice, Houria Elhems. De son côté, le secrétaire général de la Faculté, Mohamed Mrabet, a indiqué que cette table ronde visait à mettre l'accent sur plusieurs questions relatives à la vie quotidienne de l'enfant ainsi que sur des conceptions juridiques nécessitant plus de clarification. Pour sa part, la professeure à la Faculté des sciences juridiques de Mohammedia, Khadija Farhi, a considéré la loi pénale marocaine comme une révolution en matière de protection des droits de l'enfant ainsi qu'en matière d'harmonie avec les conventions internationales approuvées par le Maroc, eu égard à la création de mécanismes institutionnels de protection des droits de l'enfant.
