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201.729 véhicules contrôlés et 17.617 infractions enregistrées, voilà le bilan du contrôle routier effectué par les agents au cours des années 2013 à 2015. Soit 8,73 infractions par 100 véhicules contrôlés.
Ces chiffres ont été communiqués par le ministère délégué chargé du Transport à l’occasion de la rencontre dédiée à la présentation du bilan et perspectives du Comité de contrôle routier relevant du ministère.
Cette rencontre organisée aujourd’hui et présidée par Mohamed Najib Boulif, ministre délégué auprès du ministre délégué auprès du ministre de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, chargé du Transport, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la sécurité routière 2016-2025, dont l’objectif est de réduire de 50% le nombre de victimes des accidents de la circulation.
Le bilan du centre d’appel 4646 pour les six premiers mois de 2016 fait état, quant à lui, de 625 véhicules de transport public signalés, 223 véhicules interceptés et contrôlés et 170 infractions enregistrées. De son côté, le Centre national de traitement des infractions constatées par les radars fixes a approuvé 802.803 PV durant les huit premiers mois de l’année en cours.
Les participants à cette réunion ont également dressé les nouvelles perspectives du contrôle routier, notamment l’adoption du contrôle automatique des cargaisons des camions et la révision de la méthode de détermination des points de contrôles routiers.
Le Comité de contrôle routier vise aussi la révision du programme de contrôles routiers et l’installation des appareils GPS dans les véhicules de contrôle avec la mise en place d’une application informatique mise à la disposition du centre 4646. Sans oublier de continuer l’activation de la stratégie de contrôle automatique avec les radars fixes.
En marge de cette réunion, M. Boulif a présidé la distribution de 50 nouveaux véhicules au profit des agents de contrôle routier. Le nombre de ces derniers va être renforcé dans les prochaines années, à même de couvrir toutes les régions du Royaume et la généralisation des radars fixes dans les axes routiers jugés dangereux, précise un communiqué du ministère.
