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La saison de chasse 2015-2016 a connu également une augmentation de 0,2% du nombre de chasseurs qui a atteint 72.771 contre 72.226 lors de la saison précédente, a fait savoir Abdeladim Lhafi qui présidait la session ordinaire du Conseil supérieur de la Chasse consacrée à l'évaluation des résultats de la saison de chasse écoulée, qui a été marquée par des prélèvements en gibier satisfaisants notamment en perdreau, espèce emblématique du gibier marocain.
Au cours de ladite saison, plus de 164.891 oiseaux, dont 144.823 perdreaux issus d'élevage, ont été lâchés dans les lots amodiés et les réserves de chasse, soit une augmentation de 18% par rapport à la saison précédente (139.644).
La chasse a été exercée dans les zones ouvertes dites libres et dans les territoires de chasse amodiée aux associations et aux organisateurs de chasse touristique.
Ces territoires amodiés totalisent une superficie qui dépasse 2,5 millions d’hectares, répartie sur 879 lots dont 81 lots réservés à la chasse touristique et 729 lots de chasse associative.
Cette saison a été caractérisée aussi par la mise en œuvre, pour la quatrième année consécutive, de la stratégie nationale cadrant la maîtrise des populations de sanglier dans les différentes régions du Royaume.
En effet, jusqu’au 15 juin 2016, 900 battues ont été organisées au niveau de 317 points noirs, enregistrant un taux de 97% des battues programmées, au cours desquelles, 6.700 sangliers ont été abattus, soit une moyenne de 7 sangliers par battue.
En dehors des bons résultats de la saison dernière, la réunion du Conseil a salué la conservation et le développement du gibier et de la faune, à travers les actions de repeuplement qui ont été organisées par diverses associations et entreprises. «Tous les indicateurs évoluent très favorablement par rapport au nombre de chasseurs, d’amodiations et de recettes (...)», a dit Abdeladim Lhafi dans une déclaration à la presse peu avant la réunion.
«Le secteur commence à reprendre son souffle depuis 2012 et 2013, mais nous avons tenu à le mettre sur les rails sur la base de nouvelles méthodologies et approches», a-t-il poursuivi, soulignant l'importance de la chasse touristique qui contribue au développement rural.
Le Conseil supérieur de la chasse est appelé à donner son avis sur les moyens nécessaires à la préservation de la faune et au développement du patrimoine cynégétique, dans le but d’améliorer les conditions d’exercice de la chasse.
