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Un parterre d'universitaires, d'experts et d'acteurs associatifs se sont penchés, samedi à Taounate, sur la question de la consolidation de la participation à l'action politique des citoyens en général et de la gent féminine et des jeunes en particuliers.
Lors de cette rencontre, organisée sous le thème «Le projet d'appui à la participation politique au Maroc» par le Centre marocain des études et des recherches stratégiques (CMERS) en partenariat avec l'Initiative américaine de partenariat au Moyen-Orient (MEPI), les participants ont appelé à promouvoir une participation accrue des citoyens, notamment des femmes et des jeunes, à l'action politique et à la gestion de l'affaires locale.
Ils ont, également, mis en avant le rôle prépondérant des femmes dans les divers domaines de la vie politique, économique et sociale ainsi que l'article 19 de la nouvelle Constitution qui consacre le principe d'égalité du genre, outre les Chartes et les conventions internationales dûment ratifiées par le Royaume en la matière.
Après avoir rappelé que les femmes représentent plus de la moitié de la population du Maroc, les participants ont souligné l'impérieuse nécessité de renforcer l'adhésion de la gent féminine dans la vie politique afin d'aller de l'avant sur la voie du développement socio-économique et de la démocratie participative.
Citant des statistiques du Haut-commissariat au plan (HCP), ils ont fait savoir que 5% des jeunes au Maroc croit à l'action partisane et seulement 1% pratiquent des activités politiques au sein des structures politiques.
Ils ont, également, passé en revue les causes dernières la désaffection des jeunes pour la chose politique, notant que les jeunes au Maroc représentent environ 40% du corps électoral.
Intervenant à cette occasion, le président du CMERS, Tarek Atlati, a souligné que «le projet d'appui à la participation politique au Maroc» initiée en partenariat avec la MEPI tend à inciter, particulièrement, les jeunes et les femmes à participer à l'action politique au Maroc, tout en rappelant l'importance des autres rencontres thématiques organisées à Rabat, El Jadida, Safi et Tanger.
Mettant en avant les grandes réformes socio-économiques, politiques et culturelles que connait le Maroc, Tarek Atlati a préconisé la nécessité de consolider la participation à l'action politique afin de renforcer davantage le développement socio-économique du pays.
De son côté, la présidente de l'Association «Atae» pour la femme et l'enfant, Lalla Chrif Chikhi, a rappelé que cette rencontre ambitionne d'encourager la jeunesse à adhérer à la vie politique, notant que le concept de la participation politique, en tant qu'expression démocratique, vise l'implication de toutes les parties de la société dans la chose publique.
Elle a également fait part des différentes rencontres en relation avec la thématique débattue dont «La participation politique des femmes et des jeunes» et «Les nouvelles lois organiques : quels défis pour relever la participation politique de la jeunesse et des femmes ?».
Organisée en partenariat avec l'Association «Atae» pour la femme et l'enfant, cette rencontre a été marquée par la projection d'un documentaire sur le lancement du projet d'appui à la participation politique au Maroc au niveau des diverses régions du Royaume.
