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Les experts nationaux et internationaux qui opèrent au Maroc concordent à qualifier celui-ci de «région potentiellement favorable à l'accumulation d'hydrocarbures», a indiqué la directrice générale de l'Office national des hydrocarbures (ONHYM), Benkhadra Amina.
Plusieurs travaux de recherche sont en cours par les partenaires de l'ONHYM suite aux résultats encourageants des évaluations géologiques et géophysiques, a affirmé Amina Benkhadra dans un entretien, paru vendredi dans l'hebdomadaire «Maroc Hebdo international». Mais ces ressources potentielles nécessitent d'importants travaux pour les transformer graduellement en éventuelles réserves, a expliqué la directrice de l'Office.
De nombreux travaux d'acquisitions géophysiques et d'analyses et études de géologie structurale, de sédimentologie et de géochimie ont été réalisés en onshore sur tous les bassins du Royaume, a ajouté Amina Benkhadra, soulignant que l'interprétation de ces données a permis de valoriser le potentiel pétrolier de ces régions, ouvrant la voie à de nouvelles investigations de recherches.
Actuellement, la recherche pétrolière au Maroc est marquée par un intérêt soutenu de la part des sociétés pétrolières, a-t-elle soutenu en soulignant que cet engouement est le fruit des termes favorables du code des hydrocarbures, de la prospectivité de bassins sédimentaires marocains et de la stratégie de partenariat et de promotion engagée par l'ONHYM.
Dans le cadre de l'activité propre de l'ONHYM, l'office travaille sur les zones côtières de Boujdour, les gisements de Meskala-Toukimt, les segments de l'offshore Rabat-Tarfaya et l'offshore de Dakhla.
