«Si l'opposition ne participe pas, il n'y aura pas de conférence de Genève», a affirmé M. Brahimi lors d'une conférence de presse à Damas au dernier jour d'une visite de cinq jours en Syrie avant son départ pour Beyrouth dans le cadre d'une tournée régionale.
«La participation de l'opposition est essentielle, indispensable et importante», a-t-il insisté, rappelant que «le gouvernement syrien a accepté de participer à (la conférence de) Genève».
Confirmant qu'il rencontrerait la semaine prochaine à Genève des responsables russes et américains, notamment pour préparer la conférence, il a souligné que Genève II, espérée pour novembre, est prévue «pour aider les Syriens et résoudre leurs problèmes».
Assurant que «l'opposition, que ce soit la Coalition nationale ou les autres (composantes), s'efforce de trouver les moyens pour se faire représenter» à Genève II, M. Brahimi a émis le souhait qu'elle prenne part à la conférence «en une seule délégation», indiquant que «cette question sera discutée dans les jours à venir». Selon lui, la conférence de paix devrait se tenir «dans les semaines à venir et non l'année prochaine».