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Pour un meilleur diagnostic de la pathologie

L’Association marocaine de polyarthrite rhumatoïde a organisé, le 22 janvier à Casablanca, une table ronde à l’occasion de la Journée nationale consacrée à cette maladie. C’était une opportunité pour faire le point sur la situation de la pathologie au Maroc, notamment la prise en charge des patients.

Pour un meilleur  diagnostic de la pathologie
Le traitement de la maladie coûte entre 61 000 et 200 000 DH.

Au Maroc, la polyarthrite rhumatoïde touche 300 000 personnes. Cette maladie qui affecte particulièrement les articulations est la source de plusieurs problèmes pour les malades. L’Association marocaine de polyarthrite rhumatoïde a organisé une rencontre avec la presse, le 22 janvier à Casablanca, pour exposer les multiples doléances de ces patients, en marge de la Journée nationale de la maladie. Meilleure occasion ne pouvait être choisie pour tirer la sonnette d’alarme et alerter les autorités concernées. Bien évidemment, l’association n’a pas manqué de soulever certaines pratiques observées dans la prise en charge de ces malades. Au premier chapitre, la cherté des traitements. «Souvent, les traitements sont lourds et onéreux. Le coût de la biothérapie est excessivement élevé. Il varie entre 61 000 et 200 000 DH. Ce qui est énorme pour la majorité, voire la totalité des patients. D’ailleurs, c’est grâce aux efforts soutenus de l’association que le taux de remboursement par la CNSS a été rehaussé à 93% au lieu de 70%. Cette hausse du taux de remboursement assez importante et significative a suscité beaucoup de satisfaction auprès, non seulement de malades et leurs familles, mais aussi auprès de tout le corps médical et associatif», indique l’association.

Pour autant, le combat est loin d’être gagné. Si le taux de remboursement a pu être rehaussé, son délai lui reste toujours éloigné. Au grand péril du patient. «Le délai de remboursement s’avère très long puisqu’il faut attendre parfois plus de six mois, voire un an alors qu’avant le délai était de 15 à 45 jours. Ceci ne permet pas l’accessibilité des malades aux médicaments nécessaires. Le malade ne peut en aucun cas attendre tout ce temps alors qu’il a besoin de se faire soigner tous les jours sans aucune interruption», constate-t-elle.
Autre difficulté soulevée, le délai de 60 jours octroyé aux patients en cas de rejet de leurs dossiers. L’association considère que ce deadline «est très restreint, notamment en période de congés» et «le règlement prévu par l’AMO (Assurance maladie obligatoire) annule définitivement les dossiers représentés au-delà des 60 jours». 

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