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Distinction de cinq scientifiques maghrébines

Distinction de cinq scientifiques maghrébines
Cinq lauréates ont été récompensées et soutenues par une bourse de 10.000 euros chacune.

Le programme L’Oréal-Unesco «Pour les Femmes et la Science» a célébré, hier mardi 15 décembre son neuvième anniversaire au Maroc et sa deuxième édition Maghreb lors d’une cérémonie de remise des bourses à Casablanca en présence de Philippe Raffray, directeur général de L’Oréal Maroc, Abdeljalil Lahjomri, secrétaire général de la Commission nationale pour l’éducation, la culture et les sciences, et Hassan Belguenani, responsable du secteur des sciences naturelles et exactes pour le bureau de l’Unesco Maghreb. Lors de cette cérémonie, cinq chercheuses post-doctorantes, Rim Khlifi et Moufida Atigui de la Tunisie, Chahinez Benadis de l’Algérie et Mouna Fahr et Hanane Ezzikouri du Maroc, ont été récompensées et soutenues par une bourse de 10.000 euros chacune.

Les cinq lauréates ont brillé grâce à leurs projets innovants, chacune dans son domaine, et ont pu convaincre le jury. La candidate tunisienne Moufida Atigui a réussi à décrocher cette bourse grâce à son projet de machine à traire le lait de chamelle laitière et l’identification biochimique et moléculaire des bactéries et acides lactiques. «Nous sommes conscients aujourd’hui que la demande pour le lait de chamelle augmente et qu’un marché existe, mais il n’y a pas de produit. C’est pourquoi avec mon équipe nous essayons d’introduire la traite mécanique de cet animal qui n’est pas souvent trait et proposer ainsi une solution pour répondre à la forte demande», confie Moufida Atigui. Et d’ajouter : «Je suis fière de cette consécration, car il ne s’agit pas seulement d’une bourse qui va nous aider dans nos recherches, mais aussi d’une reconnaissance au niveau international».

Pour sa part, la Marocaine Hanane Ezzikouri a convaincu le jury grâce à la conception d’un moteur de recherche sémantique basé sur un corpus multilingue.
«Mon moteur de recherche peut détecter le plagiat sur un corpus multilingue. Je travaille sur les cas arabe/anglais et arabe/français. J’ai choisi la langue arabe, car il s’agit d’une langue très complexe. Ainsi, le moteur de recherche peut détecter les textes plagiés même lorsqu’ils ont été traduits ou reformulés», affirme Hanane Ezzikouri.

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