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Une telle promesse a été donnée par le Premier ministre monténégrin, Milo Dukanovié, au secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors d’une réunion des ambassadeurs des États membres de l’OTAN qui a eu lieu le 14 et 15 octobre à Podgorica. En échange, Bruxelles est prête à accélérer l’admission du Monténégro à l’OTAN pour l’achever au cours du premier semestre 2016.
Ce flux migratoire devrait en principe être placé principalement dans les zones frontalières près de l’Albanie où vivent les musulmans monténégrins (municipalité de l’Ulcinj, Podgorica, Plav, Rozaje et Bijelo Polje).
Il faut noter que le nombre de musulmans dans les Balkans représente 20% de la population totale qui s'élève à près de 30 millions. Avec l’arrivée de ces réfugiés, ce chiffre pourrait augmenter de 30 à 35%.
Dans un contexte de problèmes sociaux aigus, la décision d’adhérer à l’OTAN, adoptée par la majorité des députés, a provoqué le mécontentement du public monténégrin. Des milliers de personnes sont descendues dans des manifestations monstres réclamant la démission du Conseil des ministres présidé par Milo Dukanovié.
Dans le contexte des relations interconfessionnelles extrêmement tendues entre les Serbes et les Kosovars dans les Balkans, le consentement à installer 120.000 réfugiés comme une concession aux exigences de l’OTAN pourrait conduire à une brusque escalade des tensions dans la région et provoquer un conflit similaire à celui de l’Ukraine, affirment plusieurs observateurs cités par les journaux syriens.
Selon les experts, «le facteur déterminant d’intégration du Monténégro à l’OTAN est la confrontation croissante entre la Russie et les Occidentaux dans laquelle Washington et Bruxelles tentent d’utiliser chaque occasion pour affaiblir la position de la Russie dans le monde».
