Adapté du roman éponyme coécrit par le Malien Mandé Alpha Diarra et la Française Marie-Florence Ehretn «Rapt à Bamako» relate une histoire qui se déroule entre deux tours d'une élection présidentielle opposant Moustapha Traoré à Kali Fofana.
«Des enfants du Mali, du Sénégal et de la diaspora française se retrouvent avec leurs parents pour soutenir leur patriarche candidat à l'élection présidentielle au Mali», explique le réalisateur Cheick Oumar Sissoko dans la presse locale.
Entretemps, une observatrice française venue pour les élections disparait et commence alors une guéguerre entre les deux camps, sur fond d'accusations mutuelles d'enlèvement de la Française.
Ancien ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko affirme avoir voulu réaliser un film militant 'parlant de la situation africaine, pour amener une meilleure compréhension des droits et des devoirs».
«Tous les cinéastes africains sont comme des gens qui font des films engagés, parce que ce sont des films qui portent sur nos problèmes, même s'ils ne permettent pas de stopper cette situation anachronique de misère, de paupérisation, d'endémies, de maladies, de conflits», avance-t-il.
Pour le directeur du Centre national de la cinématographie du Mali, Moussa Ouane, lui-même réalisateur, le film 'Rapt à Bamako» a de bonnes chances de remporter la compétition à Ouagadougou.
«Le scénario est très bien écrit. Et le thème porte sur les élections en Afrique. Le thème est intéressant, le scénario est bien fait. Nous avons eu aussi un équipement dernier cri pour les images», souligne-t-il.
Le Mali est représenté au 24e Facepaco, placé sous le thème «Cinéma africain : la production et la diffusion à l'ère du numérique», par quatre autres œuvres : un documentaire, un court-métrage, une série et un film-école.