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La Faculté des sciences Semlalia de Marrakech met au point un nouveau biofertilisant

Le laboratoire d’écologie et d’environnement de la Faculté des sciences Semlalia de Marrakech développe un projet de recherche intitulé «Traitement et valorisation des boues résiduaires des STEP par la filière de compostage : Cas de la STEP de Chichaoua». Ce programme est financé par la Délégation de l'environnement de Marrakech-Safi, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, l'Université Cadi Ayyad et la province de Chichaoua.

La Faculté des sciences Semlalia de Marrakech met au point un nouveau biofertilisant
Le travail de l'équipe de recherche de la Faculté des sciences Semlalia de Marrakech entre dans le cadre du schéma directeur national d’assainissement liquide dont l'objectif est de combler le faible niveau d’épuration estimé à moins de 10% en 2005.

En adhérant à des initiatives locales et nationales, la Faculté des sciences Semlalia de Marrakech relevant de l’Université Cadi Ayyad accompagne la dynamique du développement enclenchée dans le domaine de l'environnement. Dans ce cadre, le laboratoire d’écologie et d’environnement de cette Faculté développe un projet de recherche intitulé «Traitement et valorisation des boues résiduaires des STEP par la filière de compostage : Cas de la STEP de Chichaoua». Ce programme est financé par la Délégation de l'environnement de Marrakech-Safi, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l'Université Cadi Ayyad et la province de Chichaoua. Selon le coordonnateur principal du projet, Mohamed Hafidi, cité par la MAP, ce projet vise à développer une filière de co-compostage des boues issues des STEP (stations d'épuration) et des déchets verts, afin de se rapprocher des conditions réelles du compostage et de produire un produit stable, hygiénique et à grande valeur agricole.

Une plateforme de compostage a été mise en place dans cette province pour l’obtention d’un compost issu des stations d’épuration et des tests d’épandage de ce compost ont été menés sur une parcelle agricole de la région, note-t-il. L’équipe de recherche a donné à ce biofertilisant comme nom commercial «Bocomposol». Selon Mohamed Hafidi ce procédé de traitement des boues issues des stations d’épuration développé par le laboratoire est transposable à l'échelle industrielle. Ce travail scientifique est également réalisé pour répondre aux objectifs du schéma directeur national d’assainissement liquide. Ce programme s’est fixé comme objectif la construction de 260 stations d’épuration pour la période 2006-2020 qui viendront s’ajouter aux 80 stations déjà existantes et combler le faible niveau d’épuration des eaux usées qui était de moins de 10% en 2005. Selon ce programme, le non-traitement des eaux usées cause un manque à gagner de 4.3 milliards de DH par an. Ce plan concerne 260 centres pour une population de 10 millions d’habitants. Le coût du programme est de 43 milliards de DH. Quel que soit le système d’épuration adopté pour le traitement des eaux usées, celui-ci s’accompagne d’une production de quantités de boues non négligeables, qui sont estimées à 40.000 tonnes/an en 2010, et les prévisions sont de 300.000 tonnes/an pour 2025, selon l'ONEE.

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