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Le tourisme se doit de protéger l’environnement, voire son propre avenir, et de s’inscrire dans une démarche de durabilité, a souligné la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, pour qui l’expansion du secteur reste tributaire de l’évolution de ses modes de fonctionnement et de développement vers des pratiques environnementales. Elle a également mis l’accent sur la nécessité de s’orienter vers un tourisme respectueux de l’environnement, un tourisme durable ou responsable qui ne compromet pas la capacité des touristes et des entreprises. Après avoir relevé qu’un tourisme responsable n’implique pas de limites, mais plutôt l’anticipation, la gestion et la surveillance des effets causés à la fois par les visiteurs et les entreprises touristiques, Mme Bensalah-Chaqroun a fait observer que le Maroc s’est parfaitement inscrit dans cette démarche à travers la nouvelle Charte nationale pour le tourisme durable portant sur la synergie des efforts de l’ensemble des intervenants du secteur pour le développement d’un tourisme responsable et durable. Dans la même lignée, le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, a salué d’emblée la forte mobilisation de la CGEM à la
COP 21 à Paris et son travail de coordination de la participation du secteur privé à la prochaine COP à Marrakech, événement de grande envergure internationale qui ne manquera pas de conforter le positionnement de la Cité ocre en tant que destination MICE (Meetings, Incentives, Conferencing, Exhibitions) par excellence et de renforcer davantage le rayonnement du Royaume.
L’engagement du secteur privé pour la cause planétaire qu’est le climat «dénote une véritable dynamique et d’une appropriation de l’ensemble des parties prenantes d’une approche concertée pour un développement durable qui s’adapte aux mutations environnementales et transforme les contraintes en opportunités et leviers de croissance», a-t-il dit. Le ministre a également fait remarquer que le gouvernement s’attache à maximiser la contribution du secteur touristique au développement socio-économique, tout en faisant du tourisme durable une approche globale intégrée de toute une destination avec l’ensemble de ses composantes, dont les institutionnels, les élus, les professionnels, la société civile et les touristes. Abondant dans le même sens, le wali de la région Marrakech-Safi, Mohamed Moufakkir, a fait savoir que la Cité ocre est en phase d’être déclarée destination golfique durable, étant entendu que tous les parcours du golf de la ville sont pratiquement arrosés avec de l’eau recyclée. Il a ensuite énuméré une batterie de chantiers engagés dans le cadre des préparatifs de la COP 22, dont la plus importante est l’implication de la population dans l’opération «Eco-quartier» qui concerne une cinquantaine de quartiers et qui est menée avec le concours du ministère de l’Environnement. Cette conférence a été axée sur deux thématiques majeures que sont «Tourisme et défis des changements climatiques : quel environnement ?» et «Tourisme durable et responsable : expériences et outils d’accompagnement». n
