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Un nouvel engagement du Maroc pour la coopération Sud-Sud

Le premier Forum africain des énergies renouvelables (AFER 2016) s’est ouvert, vendredi à Marrakech, avec la participation de plus d’une centaine de responsables gouvernementaux, d'experts, d'acteurs économiques et sociaux, de bailleurs de fonds et de professionnels du secteur.

Placé sous le thème «Les énergies renouvelables au service du développement du continent africain : enjeux et perspectives», le premier Forum africain des énergies renouvelables à Marrakech les 15 et 16 juillet, qui accueille la Guinée équatoriale comme invitée d’honneur, témoigne de l’engagement du Maroc en faveur de la protection de l’environnement et du renforcement de la coopération Sud-Sud. Ce conclave, organisé par le cabinet «Karroum Consulting» en partenariat avec la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac), l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) et le ministère délégué chargé de l’Environnement, se veut une opportunité d’échange et une plateforme pour le partage des ambitions et des préoccupations énergétiques.

Bien qu’étant le continent qui produit le moins de gaz à effet de serre, l’Afrique demeure l’un des espaces les plus vulnérables aux changements climatiques, a souligné le Premier ministre équato-guinéen, Francisco Pascual Obama, à l’ouverture de ce forum.

En dépit du fort potentiel dont dispose le continent en ressources éoliennes, d’ensoleillement et de biomasse, les pays africains sont les premières victimes du dérèglement climatique, a estimé le responsable équato-guinéen. Le président du directoire de Masen, Mustapha Bakkoury, a fait observer que l’Afrique, qui dispose de l’un des meilleurs potentiels solaires et d’un gisement éolien exceptionnel, pourrait non seulement satisfaire ses propres besoins, mais aussi exporter son énergie.

Il a réitéré l’ambition du Royaume de porter la part des sources renouvelables dans le mix électrique national de 42% en 2020 à 52% en 2030.Le représentant de la Cemac, Hassan Adoum Bakhit, a signalé que l’Afrique Centrale, qui dispose d’un potentiel hydroélectrique de 640 GW par an, le plus élevé d’Afrique, n'affiche malheureusement qu’un taux d’électrification de 13%, d’où la nécessité, a-t-il ajouté, de développer le secteur énergétique. La fondatrice et présidente de la Fondation «Sounga» et du Mouvement pour les femmes actives au Congo, Danièle Sassou Nguessou, a estimé que les énergies renouvelables étaient à même d’ouvrir «la voie de l’émergence de l’Afrique» et que les pays du continent sont les seuls «à disposer des clefs de leur développement». 

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