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La Banque européenne d’investissement mobilise 100 milliards de dollars pour 2017-2022

Pour contribuer à atteindre l'objectif de contenir le réchauffement planétaire entre 1,5 et 2 °C, tel que décliné par l'Accord de Paris, la Banque européenne d’investissement a annoncé la mobilisation de 100 milliards de dollars pour les cinq années à venir.

La Banque européenne d’investissement mobilise 100 milliards de dollars pour 2017-2022

La Banque européenne d’investissement (BEI), dont les actionnaires sont les États membres de l’Union européenne, a annoncé qu'un montant de 100 milliards de dollars allait être consacré à l'action climatique pour la période 2017-2022. C'est la contribution «la plus importante au financement climatique de toute institution multilatérale», note la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dans sa news room. «Dans le domaine de l’action en faveur du climat, la BEI a dépassé son objectif pour la septième année consécutive ; elle a accordé plus de 19 milliards d’euros (1 euro = 1,06 dollar) de financements pour contribuer à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à leurs effets. Ce domaine a représenté 26% du total de ses prêts en 2016», précise un communiqué de la BEI. La CCNUCC souligne que la contribution d'institutions financières, telles que celle de la BEI, est essentielle pour permettre aux pays d'atteindre leur objectif de l'Accord de Paris afin de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 °C au mieux et 2 °C au pire par rapport aux niveaux préindustriels. Dans son communiqué, la BEI précise qu'elle a dépassé son objectif de financement du climat pour la septième année consécutive, soit plus de 19 milliards d'euros.

En plus de la BEI, d'autres institutions s'engagent également dans la finance climat, dont l'Afrique reste le parent pauvre. En 2015, les six principales banques multilatérales de développement ont mobilisé quelque 81 milliards de dollars pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. L’Afrique subsaharienne et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord arrivent en queue de liste en ne bénéficiant, chacune d'elles, que de 9% de ce montant.
À Rabat, où a eu lieu les 23 et 24 juin 2016 le premier Forum mondial des alliances et coalitions pour le climat, Nizar Baraka, président du comité scientifique au sein du comité de pilotage de la COP 22, avait imputé la faiblesse des fonds captés par l'Afrique au «manque de capacité de monter des projets bancables». Selon Nizar Baraka, sur les 100 milliards de dollars que les pays industrialisés comptent débourser annuellement, d'ici 2020, en faveur des pays en développement dans leur lutte contre les changements climatiques, l'Afrique ne reçoit que 5%. 

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