Le Conseiller de S.M. le Roi, André Azoulay, a fait amphithéâtre comble à l'Institut de l'information et de la communication (ISIC), jeudi dernier. Occasion ? La leçon inaugurale de l'Institut qui fêtait, par la même occasion, son an 1 depuis le lancement de sa réforme, mais aussi ses 42 années d'existence. Le thème générique n'était autre que «printemps arabe, printemps des médias». Et comme le hasard fait bien les choses parfois, une semaine avant, M. Azoulay décernait, à Monaco, le prix méditerranéen du journalisme à deux blogueurs arabes en les personnes de la jeune palestinienne Asmaa El-Ghoul et l'Égyptien Mohamed Al-Dahshan, alors qu'une année auparavant, le prix était revenu à Jean Daniel. Toute une symbolique que M. Azoulay a explicitée, expliquée et commentée devant des dizaines de futurs proches journalistes, venus nombreux écouter l'intervention de l'orateur. Le verbe clair et le propos lucide, le conseiller de S.M. le Roi n'a pas manqué de souligner la permanence et la profondeur des réformes que connaît le Royaume. Un Royaume qui est au cœur des dynamiques au rythme desquelles vit la région, sur fond d'une trajectoire historique qui lui est propre. Qui plus est, le Maroc a cette spécificité d'avoir toujours été, et depuis la première Constitution, un pays de pluralisme et de consensus, à la fois institutionnel et constitutionnel, qui sont les garants de la stabilité dont il jouit.
Avec la lucidité qui est la sienne, M. Azoulay s'attardera longuement sur les fondements historiques et contemporains de cette évolution positive du Maroc. Et ce depuis la Constitution des années 1960 jusqu'au référendum de juillet dernier. Une évolution historique sans pareille dans un environnement en mutation, pour ainsi dire. Le Conseiller du Souverain, qui a invité à une lecture profonde du préambule de la nouvelle Loi fondamentale, dira sans ambages que le Royaume peut se prévaloir de son droit à la différence, en raison de son capital, fort d'un demi-siècle, sous le sceau du pluralisme et de la diversité. Dans une analyse fine, M. Azoulay soulignera que c'en est une chose de parler des réformes que connaît notre pays, et c'en est une autre d'analyser les processus en cours ailleurs. Lesquels se construisent sur le passif et les décombres d'un demi-siècle de parti unique. Avec un sens aigu de la cohérence, le conférencier tracera avec subtilité les contours de la responsabilité qui est celle des médias dans cet environnement général. Une responsabilité d'autant plus importante qu'elle pose une équation où doivent converger la performance technique et le sens des valeurs et de l'éthique. Un message fort à l'adresse des futurs faiseurs d'opinions qui auront la lourde, et ô combien exaltante, mission d'informer.
Avec la lucidité qui est la sienne, M. Azoulay s'attardera longuement sur les fondements historiques et contemporains de cette évolution positive du Maroc. Et ce depuis la Constitution des années 1960 jusqu'au référendum de juillet dernier. Une évolution historique sans pareille dans un environnement en mutation, pour ainsi dire. Le Conseiller du Souverain, qui a invité à une lecture profonde du préambule de la nouvelle Loi fondamentale, dira sans ambages que le Royaume peut se prévaloir de son droit à la différence, en raison de son capital, fort d'un demi-siècle, sous le sceau du pluralisme et de la diversité. Dans une analyse fine, M. Azoulay soulignera que c'en est une chose de parler des réformes que connaît notre pays, et c'en est une autre d'analyser les processus en cours ailleurs. Lesquels se construisent sur le passif et les décombres d'un demi-siècle de parti unique. Avec un sens aigu de la cohérence, le conférencier tracera avec subtilité les contours de la responsabilité qui est celle des médias dans cet environnement général. Une responsabilité d'autant plus importante qu'elle pose une équation où doivent converger la performance technique et le sens des valeurs et de l'éthique. Un message fort à l'adresse des futurs faiseurs d'opinions qui auront la lourde, et ô combien exaltante, mission d'informer.