Les entreprises continuent à rencontrer des difficultés en matière d'accès aux crédits bancaires pour le financement de leurs investissements. Il faut dire que les relations entre les entreprises, notamment les PME, et les banques ne sont pas toujours au beau fixe et que celles-ci se plaignent souvent d'un resserrement des conditions d'octroi des crédits. Toutefois, depuis un certain temps, ces difficultés sont de plus en plus gênantes et le flux des crédits de moins en moins fluide. Cette situation s'explique essentiellement par le rétrécissement des liquidités chez les banques En effet, au cours de l'année 2011, le besoin net de liquidité du système bancaire a atteint 38 milliards de DH, contre 4,2 milliards seulement une année plus tôt, soit une aggravation de plus de 33 milliards de DH.
De même, les banques sont de plus en plus prudentes quant au financement de certains secteurs qui connaissent un ralentissement, voire une baisse de la croissance, ce qui entame la solvabilité des entreprises opérant dans ces activités. Ces difficultés sont relevées par la dernière enquête de conjoncture dans l'industrie de Bank Al-Maghrib.
Ainsi, d'après les chefs d'entreprises sondés, l'accès au financement bancaire a été jugé globalement difficile au cours du quatrième trimestre 2011. Le coût du crédit a connu une hausse dans l'ensemble des branches, à l'exception des industries mécaniques et métallurgiques et des industries électriques et électroniques pour lesquelles ce coût a stagné. Et c'est ce qui explique la montée de la part de l'autofinancement dans la structure du financement des investissements envisagés à court terme. Il vient en fait en première place avec 46% du montant investi, suivi du crédit bancaire avec 38% et du crédit bail avec 15%. L'augmentation de capital vient en dernière place avec 1%.
Il est à noter à ce sujet, comme le relève cette enquête de conjoncture, que les entreprises continuent à investir, malgré la conjoncture difficile. En fait, précise-t-on, les dépenses d'investissement réalisées au cours du quatrième trimestre 2011 se sont inscrites en hausse d'un trimestre
à l'autre avec un solde de 7%. Cet effort d'investissement n'a toutefois pas profité à tous les secteurs.
Certaines industries ont connu une baisse d'investissements, telles que celles du textile et du cuir et les industries mécaniques et métallurgiques. À très court terme, les industriels anticipent globalement la poursuite de la hausse des investissements avec un solde de 7%.
Et ce n'est pas là le seul souci des entreprises. Celles-ci font également face à des difficultés de trésorerie.
En fait, les résultats de l'enquête montrent que la situation de trésorerie au cours du quatrième trimestre 2011 était normale pour 81% des entreprises, inférieure à la normale pour 16% et supérieure à la normale pour 3%, soit un solde d'opinion négatif de 13%. Cette situation a concerné l'ensemble des branches, principalement les industries électriques et électroniques.
Les auteurs de cette enquête expliquent que la situation de trésorerie a été affectée essentiellement par les charges non financières et les difficultés de recouvrement. Les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Les difficultés de recouvrement ont grevé surtout la trésorerie des industries mécaniques et métallurgiques et les industries électriques et électroniques, alors que les autres branches ont pâti notamment des charges non financières.
De même, les banques sont de plus en plus prudentes quant au financement de certains secteurs qui connaissent un ralentissement, voire une baisse de la croissance, ce qui entame la solvabilité des entreprises opérant dans ces activités. Ces difficultés sont relevées par la dernière enquête de conjoncture dans l'industrie de Bank Al-Maghrib.
Ainsi, d'après les chefs d'entreprises sondés, l'accès au financement bancaire a été jugé globalement difficile au cours du quatrième trimestre 2011. Le coût du crédit a connu une hausse dans l'ensemble des branches, à l'exception des industries mécaniques et métallurgiques et des industries électriques et électroniques pour lesquelles ce coût a stagné. Et c'est ce qui explique la montée de la part de l'autofinancement dans la structure du financement des investissements envisagés à court terme. Il vient en fait en première place avec 46% du montant investi, suivi du crédit bancaire avec 38% et du crédit bail avec 15%. L'augmentation de capital vient en dernière place avec 1%.
Il est à noter à ce sujet, comme le relève cette enquête de conjoncture, que les entreprises continuent à investir, malgré la conjoncture difficile. En fait, précise-t-on, les dépenses d'investissement réalisées au cours du quatrième trimestre 2011 se sont inscrites en hausse d'un trimestre
à l'autre avec un solde de 7%. Cet effort d'investissement n'a toutefois pas profité à tous les secteurs.
Certaines industries ont connu une baisse d'investissements, telles que celles du textile et du cuir et les industries mécaniques et métallurgiques. À très court terme, les industriels anticipent globalement la poursuite de la hausse des investissements avec un solde de 7%.
Et ce n'est pas là le seul souci des entreprises. Celles-ci font également face à des difficultés de trésorerie.
En fait, les résultats de l'enquête montrent que la situation de trésorerie au cours du quatrième trimestre 2011 était normale pour 81% des entreprises, inférieure à la normale pour 16% et supérieure à la normale pour 3%, soit un solde d'opinion négatif de 13%. Cette situation a concerné l'ensemble des branches, principalement les industries électriques et électroniques.
Les auteurs de cette enquête expliquent que la situation de trésorerie a été affectée essentiellement par les charges non financières et les difficultés de recouvrement. Les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Les difficultés de recouvrement ont grevé surtout la trésorerie des industries mécaniques et métallurgiques et les industries électriques et électroniques, alors que les autres branches ont pâti notamment des charges non financières.