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Merkel plaide pour l’union politique

La chancelière allemande veut surmonter la crise de la dette et continuer de peser dans le monde.

Merkel plaide pour l’union politique
L’union politique est le moyen de dépasser la crise, selon Angela Merkel.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a plaidé lundi pour faire avancer dès maintenant l’union politique en Europe pour surmonter la crise de la dette et continuer de peser dans le monde. «C’est absolument le bon moment pour plus de coopération politique en Europe. (...) Nous ne pourrons défendre nos points de vue dans le monde que si nous sommes unis dans l’Union européenne et (...) que nous réussissons économiquement», a affirmé Mme Merkel devant la presse réunie à Berlin pour sa conférence de rentrée.

La chancelière était interrogée sur le moment choisi par l’Europe pour faire avancer l’union politique, alors que l’Union européenne (UE) est de plus en plus critiquée par les citoyens et connaît des difficultés économiques. «Nous devons rattraper ce que nous n’avons pas fait suffisamment lors de la création de l’euro, c’est-à-dire, nous avons besoin de plus de coordination, d’engagement commun», a dit la chancelière, une ancienne citoyenne de RDA.
«Nous avons prévu de nous y atteler d’ici au Sommet de l’UE de fin d’année : une coopération plus étroite et particulièrement dans la zone euro», a-t-elle ajouté.
Elle a souligné que les Européens n’étaient que 500 millions parmi sept milliards d’humains. «L’Europe est pour nous plus qu’une union monétaire, ou une communauté économique, mais c’est aussi une communauté de valeurs reposant sur la démocratie et la liberté d’opinion, de religion», a martelé la chancelière.

«On doit faire attention à ce que nous avons décidé, notamment la monnaie commune, fonctionne (...) C’est exactement le bon moment pour combattre nos faiblesses», a-t-elle ajouté.
Mme Merkel a également mis en exergue combien l’UE avait apporté en matière de paix depuis 1945 et la chute du régime nazi.
La chancelière allemande a, par ailleurs,défendu son action dans le cadre de la crise de l’euro, affirmant agir dans l’intérêt de l’Europe et non pour «ennuyer les gens».

«Pendant mes voyages, on me demande souvent comment je gère ces sentiments négatifs (à l’égard de l’Allemagne et d’elle-même, ndlr) parce que certaines personnes semblent considérer que je suis plus responsable que les autres pour les décisions prises en commun», a expliqué Mme Merkel.
«Donc, comme je dis toujours, je ne fais pas ça pour ennuyer les gens, mais parce que je suis fermement convaincue que le seul moyen pour les Européens de maintenir leur prospérité, de voir leurs intérêts préservés, c’est de surmonter cette crise pour mieux affronter la concurrence et résoudre nos problèmes d’endettement», a-t-elle souligné. «En Grèce, certains semblent oublier que je n’ai pas mis au point ces programmes, qu’ils viennent tous de la Banque centrale européenne, de l’Union européenne et du FMI, je ne les ai pas inventés, et même si je le voulais, je ne pourrais réfléchir à de tels programmes économiques», a-t-elle ajouté, faisant référence à la troïka, réunissant les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI).
Avec agence

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