LE MATIN
20 Mai 2024
À 10:01
"Il est agréable de constater le
soutien international croissant à cette proposition de compromis crédible, et nous sommes encouragés par un tel appui qui contribuera à aider toutes les parties prenantes concernées dans ce différend à trouver une solution amiable, durable et pacifique", a souligné le Chargé d’affaires de la
Papouasie-Nouvelle-Guinée auprès de l’
ONU,
Fred Sarufa.
Il a, de même, exprimé le soutien ferme de son pays au processus politique en cours sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU, avec la facilitation de son Envoyé personnel,
Staffan de Mistura, visant à parvenir à une solution politique "mutuellement acceptable, négociée et durable” à ce conflit artificiel.
Appelant au maintien de ce "momentum”, l’intervenant a souligné que son pays encourage les efforts visant à reprendre le processus "important” des tables rondes avec la participation du
Maroc, l’
Algérie, la
Mauritanie et le "polisario” conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité.
Le diplomate a, en outre, mis en avant le plein respect par le Maroc du
cessez-le-feu et sa coopération louable avec la
MINURSO, exhortant les autres parties à faire de même.
Il a par ailleurs salué les efforts continus du Royaume pour promouvoir le développement durable dans les
provinces du Sud à travers des investissements dans les infrastructures et les
projets socio-économiques, soulignant que cette dynamique améliore grandement les conditions de vie des populations locales.
M. Sarufa s'est également félicité de la participation des représentants démocratiquement réélus des populations des provinces du Sud dans les deux tables rondes à
Genève, au séminaire régional du
C24, ainsi qu’aux sessions annuelles du même comité.
Il a relevé que l’ouverture par plusieurs pays de
consulats généraux dans les villes de
Dakhla et Laâyoune se veut une reconnaissance des efforts consentis par le Maroc.
Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l’ONU a, de même, salué les efforts "positifs" déployés par le Maroc en vue de renforcer les
droits de l’homme dans la région.
Il a, par ailleurs, exprimé la préoccupation continue de son pays quant aux violations des droits fondamentaux des populations séquestrées dans les
camps de Tindouf, notamment les femmes et les enfants, soulignant la nécessité de régler rapidement cette situation.
Il a enfin appelé à permettre au Haut commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés de procéder à l'enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, dans le nord-ouest de l’Algérie.